La coopération entre l’Union européenne et la République du Congo vise notamment à appuyer la transition vers une économie verte et diversifiée, en appuyant le Congo à réduire sa dépendance du secteur pétrolier et en assurant la gestion durable des ses ressources naturelles, notamment les écosystèmes forestiers, qui sont particulièrement riches en biodiversité et qui jouent un rôle crucial dans la régulation du climat mondial. A cette fin, il est également essentiel d’améliorer la gouvernance et le climat des affaires, des objectifs auxquels la coopération de l’Union européenne vise à contribuer également.
La cheffe de la délégation de l’Union européenne, Mme Anne Marchal, ambassadeure extraordinaire et plénipotentiaire en République du Congo, nommée le 20 novembre 2024, a un parcours élogieux au sein de l’administration européenne. Elle en connait les arcanes. Le Congo-Brazzaville est son premier poste d’affectation en Afrique.
La coopération entre l’Union européenne et le Congo est parfaitement alignée sur le P.n.d 2022-2026, l’instrument de base de l’action du gouvernement congolais en matière de développement, le Plan national de résilience sur la crise alimentaire et la stratégie «Global gateway» de l’Union européenne qui s’opérationnalise à travers des projets tels que: le projet pour le Port maritime de Pointe-Noire en blending avec l’A.f.d (Agence française de développement) avec 30 millions d’euros de subvention européenne, ajouté à cela 70 millions d’euros de prêt de l’A.f.d; le projet énergies renouvelables avec 5 millions d’euros, etc.

Dans la période de 2021 à 2027, la coopération entre l’Union européenne et le Congo se concentre sur trois domaines précis:
– la gouvernance économique et la transition vers une économie verte, diversifiée et digitalisée;
– la gestion durable des ressources naturelles, la préservation de l’environnement et lutte contre le changement climatique;
– et l’appui à la démocratie, les droits humains et la gouvernance participative avec deux axes d’intervention: le renforcement et la protection des droits des populations vulnérables (professionnalisation des forces de l’ordre, prévenir toute forme de torture) et le renforcement des capacités de la société civile à participer activement au développement socio-économique du pays, au suivi des politiques ainsi qu’à la redevabilité des acteurs publics.
Chrysostome
FOUCK ZONZEKA
(Sur la fiche d’information succincte)