Le personnel de la Cour des comptes et de discipline budgétaire et des représentants de la société civile ont suivi, du 26 au 30 juin 2023, au Centre international de conférence de Kintélé, au nord de Brazzaville, une formation sur l’audit des contrats et des revenus issus de l’industrie extractive. Organisé en partenariat avec le Prisp (Projet des réformes intégrées du secteur public), financé par la Banque mondiale, cette formation a fourni au personnel de la cour des comptes et de discipline budgétaire, des outils et la méthodologie nécessaire pour aborder avec assurance les défis en matière de contrôle.

Ouverte et clôturée par Charles Emile Appesse, premier président de la Cour des comptes et de discipline budgétaire, en présence de Ludovic Ngouala, avocat général près la cour des comptes et Thomas Bandia, coordonnateur du Prisp, la formation était articulée autour de cinq modules portant essentiellement sur la gouvernance du secteur des industries extractives, et la notion de contrat dans ce secteur. Elle a réuni une cinquantaine de participants venus de tous les organes de contrôle du secteur public et des organisations de la société civile.
Dans leur mot, au terme des travaux, les participants ont reconnu que les échanges leur ont permis de comprendre l’industrie extractive, son importance, son fonctionnement, les défis de la gouvernance de ce secteur et les fonctions opérationnelles et d’actions qui doivent être prises en compte par les pouvoirs publics, afin de tirer le meilleur profit de l’industrie extractive. Ils ont ajouté que ce renforcement des capacités leur a offert une démarche méthodologique fiable pour la conduite des audits financiers, des audits de conformité et des audits de performance dans le secteur de l’industrie extractive.
Pour sa part, le coordonnateur du Prisp a indiqué que «l’industrie extractive est un secteur qui mobilise des ressources publiques et contribue, de manière bénéfique, à la croissance économique du Congo. Le souhait des institutions de contrôle est de pouvoir auditer les contrats et les revenus de ce secteur à travers une connaissance approfondie des processus opérationnels».
Clôturant les travaux, Charles Emile Appesse a invité les bénéficiaires de la formation à faire bon usage des connaissances acquises. «Dorénavant, les corps de contrôle pourront évaluer avec compétence et pragmatisme, l’apport des contrats et revenus issus des industries extractives dans le revenu global de l’Etat, en vérifiant que le titulaire du contrat s’acquitte de ses obligations, conformément aux termes du contrat et aux dispositions pertinentes des lois et règlements encadrant ce secteur. J’exhorte, donc, les uns et les autres à capitaliser les connaissances acquises au cours de cette formation et d’en faire bénéficier l’Etat dans sa quête de l’amélioration et de la performance de l’action publique».

Martin
BALOUATA-MALEKA

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