La journée du mercredi 2 novembre 2022, jour des morts à l’Eglise catholique, après la fête de la Toussaint, s’est mal passée à Bétou, chef-lieu du District de Dongou, dans le Département de la Likouala. Et pour cause, une nouvelle macabre s’est répandue dans la localité que le pasteur d’une église de réveil, répondant au nom de Brahanam Galako (54 ans), a tué son propre fils, Joseph Brahanam Galako (19 ans), élève au lycée de la localité, à coups de marteau sur la tête, avant de l’égorger, avec l’aide de deux complices, Jesper Galako (30 ans) et Rigobert Bolomba (50 ans).
Le mobile de l’acte effroyable? Le pasteur, bien connu à Bétou, dit avoir reçu un message de Dieu, lui demandant de faire un sacrifice. Le présumé assassin et ses deux complices ont été arrêtés par la gendarmerie qui a procédé à l’enquête.
Mais, l’infanticide a tellement révolté les lycéens de Bétou qu’ils ont cherché à régler les comptes à l’assassin, en envahissant la brigade de la gendarmerie où il était détenu. Malheureusement, pour disperser la foule en colère, la force publique a fait usage d’armes à feu, avec des conséquences sanglantes, notamment deux morts et une dizaine de blessés.
Localité située au bord du Fleuve Oubangui, à la frontière avec la République Centrafricaine, Bétou est le berceau de milliers de réfugiés centrafricains et congolais (RD Congo). Reste à savoir si la famille Galako est congolaise, car ce genre de pratiques macabres, il faut l’avouer, n’est pas dans les habitudes des Congolais. Quoiqu’il en soit, devant un tel crime abominable, la réaction de l’Etat devrait être de rétablir le caractère sacré de la vie humaine, à travers la justice, l’éducation et la sensibilisation des populations.

Urbain NZABANI

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