Après avoir réalisé, les 20 et 21 novembre 2024, une campagne de sensibilisation des motocyclistes et des automobilistes sur le respect du code de la route, dans le cadre de la 13ème édition de la journée africaine de la sécurité routière, la D.g.t.t (Direction générale des transports terrestres), sous la conduite de son directeur général, Atali Mopaya, a organisé, vendredi 22 novembre 2024, une rencontre avec des élèves de quelques lycées de Brazzaville, au Mémorial Pierre Savorgan de Brazza, en vue de les édifier sur le respect du code de la route et la sécurité routière.
Dans le cadre de sa stratégie de sensibilisation du public à travers les actions de formation et après la célébration de la journée africaine de la sécurité routière, sous le thème, «La formation à la conduite automobile des véhicules, gage de la sécurité routière», la D.g.t.t s’est tournée du côté de la jeunesse, en ciblant les lycéens. A la veille de devenir des motocyclistes ou des automobilistes, il faut déjà les sensibiliser sur les dangers de la route et les conditions à respecter, pour une bonne conduite.
Deux communications ont marqué cette rencontre, portant sur les thèmes: «Sécurité routière; causes des accidents de la route; conséquences des accidents» et «Conducteur de demain: responsabilité et moralité», animés respectivement par Omani Mouvalou, consultant à la D.g.t.t, et Mboko Terlulien, chef de service de la stratégie et informatique de cette structure.
Au cours des échanges, les élèves ont appris les bases du comportement sur la voie publique, tant en tant que conducteur que piéton, dans le but ferme de réduire les accidents de la route, en soulignant l’importance de se faire former dans des auto-écoles, du port du casque à vélo ou de la ceinture de sécurité dans une voiture. Ils ont, également, été sensibilisés sur les dangers de l’alcool au volant ou sur une moto ainsi que l’excès de vitesse.
«Nous avons constaté, dans notre pays, un phénomène. Les chauffeurs de la tranche d’âge de 50 à 70 ans, sont, pour la majorité, passés par des auto-écoles et ont obtenu leurs permis de conduire. Il y a une autre tranche de 18 ans à 50 ans, aujourd’hui qui conduisent sans passer par les auto-écoles», a déploré, dans son discours, le directeur Atali Mopaya, en soulignant les risques que cela représente de conduire sans passer par une auto ou moto-école.
Depuis 2020, notre pays a enregistré plus 12.562 accidents dont 3.600 causés par des moto-cycles, et 1.040 décès, a-t-il indiqué. Raison pour laquelle il appelle les jeunes à une prise de conscience et à la responsabilité. «Il est nécessaire, pour vous, de comprendre que l’avenir du Congo et de la sécurité routière est entre vos mains», a-t-il indiqué.
Signalons que la Direction générale des transports terrestres ne ménage aucun effort «pour une meilleure culture routière», afin de réduire le nombre des accidents dans notre pays. Cela passe par la sensibilisation et la responsabilisation des usagers de la route. Notons que cette rencontre a permis aux élèves de se faire une idée sur les normes de sécurité routière ainsi que les droits qu’ils ont et les obligations auxquelles ils sont soumis, lorsqu’ils se déplacent en véhicule ou à pied.

Roland KOULOUNGOU

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