Au regard de nombreux décès causés par les A.v.c (Accident vasculaire cérébral) au Congo, la Fondation Niosi a organisé, jeudi 17 novembre 2022, à l’I.f.c (Institut français du Congo), à Brazzaville, une conférence-débat sur le thème: «Accident vasculaire cérébral (A.v.c)-prévention et action: les comportements qui sauvent». Ce thème a été développé par la professeure agrégée Bébène Bandzouzi-Ndamba, neurologue, ancienne cheffe du service neurologie du C.h.u (Centre hospitalier et universitaire) de Brazzaville, sous la modération de Marcel Mbaloula, statisticien, enseignant à l’E.s.g.a.e (Ecole supérieure de gestion et d’administration des entreprises).
La pathologie de l’A.v.c est très dangereuse. Elle provoque une interruption soudaine de l’apport sanguin au cerveau et cause des conséquences graves dans l’organisme. A travers la topographie du cerveau, compartimenté en zone, la professeure Damba Banzouzi a expliqué les causes, les conséquences, la prise en charge et les précautions à prendre pour diminuer l’impact de cette pathologie. Il faut faire de la prévention primaire, c’est-à-dire se faire contrôler, pour connaître les facteurs de risque avant que l’A.v.c ne survienne.
La conférencière a expliqué que cette grave pathologie est potentiellement handicapante et mortelle. Il faut une urgence diagnostique et thérapeutique, pour agir vite. Connu sous le nom populaire d’«attaque cérébrale», l’A.v.c provoque une perte brutale de la fonction cérébrale et entraîne des dommages irréversibles au niveaux des tissus cérébraux.
Concernant les causes de cette pathologie, on parle de facteurs de risque sous deux formes: les facteurs de risque modifiables et les facteurs de risque non-modifiables. L’attention a été portée particulièrement sur les facteurs de risque modifiables comme l’hypertension, le diabète, le tabac et l’alcool.
La conférencière a mis l’accent sur l’hypertension artérielle, en montrant que c’est une maladie qui attaque aussi bien les jeunes que les adultes et les vieux. Elle a également évoqué les accidents transitoires, la prise en charge de l’A.v.c, la prévention primaire et les traitements qui peuvent être utilisés. En matière de prévention, elle a insisté sur l’alimentation équilibrée, le respect du sommeil, la bonne gestion de la boisson, notamment boire beaucoup d’eau.
Généralement, quand un A.v.c se produit, les personnes atteintes se retrouvent très souvent dans une situation de fatalité. C’est pourquoi il a été question de comprendre le mécanisme. A la fin du débat, la conférencière a prodigué des conseils, au regard de l’ampleur des A.v.c au Congo. «D’abord, il faut se faire consulter, si on a des facteurs de risque de faire un A.v.c. C’est la première des choses, savoir si on a l’hypertension, le diabète, le cholestérol, l’obésité, mais aussi la sédentarité, le manque d’activité physique. J’incite les gens à se faire consulter chaque fois que cela est nécessaire, à prendre la tension», a-t-elle déclaré.
«Les A.v.c provoquent beaucoup de décès au Congo, surtout que les patients viennent tardivement à l’hôpital. Ils arrivent au stade des complications. S’ils peuvent s’en sortir, c’est avec de grosses séquelles. Pour certains, ils ne peuvent plus marcher et pour d’autres, ils ne peuvent plus parler. C’est dramatique. Pourtant, c’est simple de faire de la prévention primaire de se faire contrôler les facteurs de risque, avant que l’A.v.c n’arrive. Quand on le fait, même si l’A.v.c peut arriver, c’est beaucoup plus tard. Chez nous même à 45 ans, la maladie t’attaque», a-t-elle ajouté.
L’assistance a surtout posé des questions sur la prise en charge des personnes victimes d’A.v.c, car une pathologie dont le traitement coûte cher. La conférencière a surtout mis l’accent sur la prévention, pour minimiser l’impact de la prise en charge.

Martin BALOUATA-MALEKA

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