Réseau des femmes leaders africaines

Denis Sassou-Nguesso couronné du trophée de la masculinité positive

Le Réseau des femmes leaders africaines (African women leaders network), un mouvement lancé au siège des Nations unies, à New York, en juin 2017, sous l’égide de la commission de l’Union africaine et de l’Onu-femmes, a tenu, samedi 30 septembre au dimanche 1er octobre 2023, au Centre international de conférence de Kintélé, commune au Nord de Brazzaville, sa 5ème retraite intergénérationnelle, sous le thème: «Explorer le dividende démographique des jeunes femmes africaines…». Ouverte par le Président de la République, Denis Sassou-Nguesso, qui a été du reste honoré du trophée de la masculinité positive, pour son leadership dans la défense des droits de la femme, cette rencontre s’est déroulée sous la présidence de Mme Sahle-Work Zewde, Présidente de la République Fédérale d’Ethiopie et présidente du Réseau des femmes leaders africaines, en présence, entre autres, de Mmes Bineta Diop, représentante de l’Union africaine, Mme Ellen Johnson Sirleaf, ancienne Présidente du Libéria, et Catherine Samba-Panza, ancienne Présidente de transition en Centrafrique.

Sous le haut patronage du Président de la République, Denis Sasou-Nguesso, la cérémonie d’ouverture de la 5ème retraite intergénérationnelle du Réseau des femmes leaders africaines était marquée par une série d’allocutions et la projection d’un film-documentaire sur les femmes. Première intervenante, Mme Danièle Sassou-Nguesso, présidente exécutive du chapitre Congo du Réseau des femmes leaders africaines, a présenté sa vision en matière de promotion des droits de la femme africaine en général et congolaise en particulier. «Il est vrai que mon combat en faveur de l’émancipation de la femme a toujours été très clair et su de tous: libérer le potentiel endogène; valoriser nos forces et œuvrer au quotidien à l’amélioration des conditions de vie des femmes africaines», a-t-elle déclaré.
Le Président Denis Sassou-Nguesso pendant son allocution d’ouverture
Avec Mme Sahle-Work Zewde, Présidente de la République Fédérale d’Ethiopie
Photo de famille des officiels, après la cérémonie d’ouverture
Le Premier ministre Collinet Makosso avait accueilli, à l’aéroport, Mme Sahle-Work Zewde, Présidente de la République Fédérale d’Ethiopie
Pour Mme Bineta Diop, la tenue de cette rencontre à Brazzaville marque un changement de paradigme dans la question de l’intégration de la femme africaine au développement. «Nous sommes, avec l’Union africaine, en train de nous battre pour une convention sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles. Et avant la décision des Chefs d’Etats, c’est le Congo qui est déjà le modèle à suivre en la matière. Car, c’est d’ailleurs ce que l’on est en train de célébrer dans cette salle», a-t-elle fait savoir. Elle a salué les efforts que ne cesse de déployer le Président Denis Sassou-Nguesso, dans la promotion des droits de la femme. Voilà qui justifie le choix de Brazzaville comme «capitale de la masculinité positive», a-t-elle avancé, avant d’ajouter que le Réseau des femmes leaders africaines contribue aussi à la promotion du panafricanisme. Elle a aussi salué particulièrement l’activisme de Mme Danièle Sassou-Nguesso, venue au Sénégal pour mobiliser les femmes au sujet de leurs droits.
Mme Sahle-Work Zewde s’est quant à elle réjouie de l’accueil qui lui a été réservé à Brazzaville et, pour elle, cela témoigne de l’hospitalité légendaire du Congo, incarnée par son Président. Elle a exprimé sa satisfaction du film-documentaire projeté dans la salle sur les droits de la femme au Congo. Selon elle, l’Afrique, c’est le continent du futur. C’est pourquoi les Africains doivent mettre en pratique le vieil adage, l’union fait la force. Car, «nos solutions, c’est à nous de les trouver. La situation de notre continent nécessite la mobilisation de tous. Il faut plus d’engagement des femmes. Elles doivent avoir droit au chapitre», a-t-elle insisté. La retraite du Réseau des femmes leaders africaines est l’occasion d’échanger et de dialoguer pour accélérer le leadership des femmes, a-t-elle expliqué.
De son côté, Mme Ellen Johnson Sirleaf a encouragé le Président Sassou-Nguesso à maintenir le cap dans la promotion des droits de la femme, pour que cela serve de bel exemple à suivre pour l’Afrique. Se référant à la vidéo projetée dans la salle, laquelle a mis en exergue les œuvres de Denis Sassou-Nguesso en matière de promotion des droits de la femme au Congo, l’ancienne Présidente du Libéria a affirmé, avec insistance, que Denis Sassou-Nguesso est un acteur important de la masculinité positive en Afrique. Ce qui justifie le trophée qui lui a été décerné. «Nous avons commencé, il faut que la nouvelle génération prenne le relai, afin que l’Afrique soit très forte», a-t-elle conclu, avant de procéder à la remise officielle du trophée de la masculinité positive au Président Denis Sassou-Nguesso, sous un tonnerre d’applaudissements.
La ministre congolaise en charge de la promotion de la femme, Mme Nefer Bertille Ingani, s’est targuée de l’arsenal juridique dont dispose désormais le Congo non seulement pour la promotion des droits de la femme, mais aussi et surtout pour la protection de la femme contre les violences masculines. Pour elle, cet arsenal génère déjà des retombées positives: de zéro députée à l’Assemblée nationale, aujourd’hui, 22 femmes ont pu accéder à cette institution. C’est aussi le cas au sénat où l’effectif des femmes qui était de 8, est passé à 22 sénatrices.
Pour elle, la récompense de Denis Sassou-Nguesso est bien méritée. Parce qu’elle est le fruit du travail abattu par ce dernier. «Ce prix est votre mérite et votre récompense dans la défense et la promotion des droits de la femme au Congo», a-t-elle lancé en direction du Chef de l’Etat. La ministre en charge de la promotion de la femme a, par ailleurs, promis de créer des activités génératrices de revenus, afin de contribuer davantage à l’intégration de la femme congolaise au développement.
L’heureux récipiendaire du trophée de la masculinité positive, le Président Denis Sassou-Nguesso, a quant à lui rendu hommage aux éminentes femmes qui ont œuvré à l’émancipation de la femme africaine, dans l’histoire du continent, en citant Kimpa Vita et Winnie Mandela, qui dit-il, «ont gravé d’une empreinte indélébile l’histoire africaine». «Vous êtes les principales sources d’inspiration des jeunes femmes africaines», a-t-il signifié.
Signalons que le Réseau des femmes leaders africaines a pour ambition de créer en Afrique, un courant rassemblant les femmes dirigeantes, pour contribuer à la transformation du continent, dans le droit fil de l’Agenda 2063 et du Programme de développement durable à l’horizon 2030. Sa stratégie repose sur six piliers: la gouvernance et la participation politique; la paix et la sécurité; les finances et l’entrepreneuriat féminin; le leadership des jeunes; l’agriculture et la mobilisation sociale.
Hervé EKIRONO

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