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Deuxième édition de «La quinzaine du gouvernement» : Les questions de retard de salaires, difficultés d’électricité et d’eau courante au menu

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Le ministre Thierry Lézin Moungala.

Le ministre de la communication et des médias, porte-parole du gouvernement, Thierry Lézin Moungalla, a tenu, lundi 2 septembre 2024, l’acte 2 de «La quinzaine du gouvernement», l’espace de communication donnant aux journalistes la possibilité de lui poser les questions qui les préoccupent. C’est dans la salle aménagée à cet effet, au siège de son cabinet à Brazzaville, que le porte-parole du gouvernement a reçu la presse nationale et internationale, en présence des directeurs généraux et centraux relevant de son administration, des membres de son cabinet. Pour la deuxième édition, il a répondu à des questions sur le retard de salaire et les difficultés liées à la fourniture d’eau et d’électricité dans les grandes villes du pays.

Au cours de sa communication, Thierry Lézin Moungalla a rassuré l’opinion publique sur la situation des salaires des fonctionnaires qui ont connu un retard de quelques jours à la fin du mois d’août dernier, suscitant des inquiétudes et donnant lieu à des commentaires parfois alarmants. Il a exprimé son regret face à la situation, tout en indiquant que le gouvernement a pris les mesures nécessaires, pour régulariser la situation.
Au premier acte, il avait annoncé que chaque sujet soulevé sera abordé en présence du ministre concerné, pour apporter des réponses idoines, afin d’éclairer la lanterne des citoyens. Malheureusement, le ministre de l’économie et des finances, Jean-Baptiste Ondaye, n’étant pas présent dans le pays, il ne pouvait pas être là. Thierry Lézin Moungalla a dû lui-même expliqué la lettre du directeur général du Trésor public, Albert Ngondo, qui avait fuité dans les réseaux sociaux, au sujet du défaut de paiement du Congo sur le marché des valeurs du trésor de la sous-région.
De même, pour la question de l’eau et d’électricité, son collègue également était absent. Du coup, Thierry Lézin Moungalla a abordé lui-même ces préoccupations concernant les difficultés d’électricité et d’eau courante dans la ville. Le porte-parole du gouvernement a reconnu que ces problèmes sont sources de préoccupation pour les citoyens et constituent un défi majeur pour le gouvernement. Les infrastructures actuelles, parfois vétustes, peinent à répondre à la demande croissante des populations urbaines. Face à cette situation, le gouvernement a exploré plusieurs options pour améliorer, ne serait-ce que légèrement, la situation à court terme. Parmi ces options, il a mentionné la réhabilitation et la modernisation des installations existantes ainsi que l’augmentation de la capacité de production des centrales électriques. Des projets de partenariat public-privé sont également à l’étude, pour renforcer le secteur de l’eau et de l’électricité. Il a appelé les citoyens à faire preuve de patience et à rester solidaires face à ces défis. «Nous comprenons les frustrations, mais des efforts sont en cours, pour apporter des solutions durables», a-t-il fait savoir.
Thierry Lézin Moungalla a également invité les acteurs politiques et la société civile à participer activement au processus de réflexion sur ces questions, en mettant de côté les divisions et en privilégiant l’intérêt général. Selon lui, le gouvernement reste à l’écoute des préoccupations des citoyens et il est déterminé à apporter des solutions aux problèmes auxquels ils sont confrontés.
On peut tout de même relever sur la question de l’eau courante, le ministre Moungalla ne parle pas le même langage que le directeur général de la société L.c.d.e, Chrysosthome Makita, qui disait que «la rareté de l’eau au robinet est dû à l’absence des intrants que sa société fait venir d’ailleurs, notamment d’Europe et la guerre russo-ukrainien ne l’arrange pas, parce que les mouvements de navires sont bousculés, dès qu’ils rentreront en possession de ces produits, la situation va être normalisée». Pour l’instant, c’est le statut quo, l’eau courante vient rarement au robinet et les populations sont condamnés à errer dans les quartiers avec des bidons et autres récipients, à la recherche d’eau.

Chrysostome
FOUCK ZONZEKA

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