«Faire un état des lieux de la femme congolaise et africaine dans son environnement», tel est l’objectif que s’est fixé Mme Splendide Lendongo, présidente de l’Association Ewc (élite women’s club), lors des assises de la femme africaine appelée «Mbongui de la femme africaine». La deuxième édition de ce grand rendez-vous qui met à l’honneur la femme africaine, s’est tenue, vendredi 5 aout 2022, à la fois à l’Hôtel Radisson Blu et à la Chambre de commerce de Brazzaville, sous le thème: «Egalité des sexes aujourd’hui pour un avenir durable». Patronnée par Mme Antoine Kébi, secrétaire exécutif du Conseil consultatif de la femme, cette édition avait à son ordre du jour, des ateliers sur le marketing digital, le leadership entrepreneurial ainsi que des tables-rondes sur la problématique de la parité dans notre pays.

La deuxième édition du Mbongui de la femme africaine s’inscrivait dans le cadre de la journée de la femme africaine célébrée le 31 juillet de chaque année, depuis 1962. Le thème de cette année s’intitule: «Réaliser le capital humain des femmes pour un développement inclusif».
Dans notre pays, cette journée a été commémoré en différée, à cause du second tour des élections législatives. «Le rôle important de la femme dans nos sociétés africaines est incontestable. Cependant, un certain nombre d’inégalités sont encore constatées dans l’accès et l’exercice des droits entre les hommes et les femmes», a reconnu, Mme Antoine Kébi, dans son mot de circonstance. Selon elle, «la femme devrait s’engager davantage dans la prise en main de son destin».
La question de l’égalité des droits et de l’autonomisation des femmes et filles revête un intérêt capital pour notre pays. «Le Congo a traduit son engagement sur la question par l’inscription, dans l’article 17 de la Constitution congolaise, de l’égalité entre la femme et l’homme», a-t-elle affirmé.
Pendant le déroulement des tables-rondes qui ont porté l’un sur le thème, «Egalité des sexes dans notre environnement: enjeux et défis», et l’autre sur «Comment concilier le développement durable et la parité», il a été reconnu que, malgré les avancées significatives enregistrées dans notre pays au cours des dix dernières années, sur les droits des femmes, beaucoup reste à faire sur la parité. Par ailleurs, on ne peut pas parler de développement durable, lorsque les femmes ne sont pas sensibilisées sur les enjeux d’ordre social, économique et environnemental.
S’agissant de l’atelier sur «le leadership entrepreneurial», les participants ont échangé sur l’intérêt d’exprimer son leadership, comme nous l’explique Karel Ntsika, formateur à cet atelier: «Aujourd’hui, les acquis de leadership a partager une vision, a s’accompagner mutuellement, est une clé extraordinaire pour permettre a chaque porteur de projet d’atteindre son plein potentiel».
Animé par Luc Missidimbazi, l’atelier sur le numérique a, quant à lui, mis en exergue la e-réputation et les outils de marketing digital.
Signalons que cette édition a connu la participation du secrétaire exécutif du Conseil consultatif de la jeunesse, de la conseillère du Président de la République en charge du Département de la protection sociale, des conseillers du Premier ministre, des chefs de missions diplomatiques, des cadres du système des Nations unies ainsi que des représentants de la société civile. Nous en avons rendu compte dans l’édition précédente.

Roland KOULOUNGOU

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