Younès Tatby, coach des Diables-Rouges handball séniors dames

«Je quitte le Congo, mais je continuerai
à aider le Congo qui m’a tant donné aussi»

Le sélectionneur franco-marocain de l’équipe nationale de handball seniors dames, Younès Tatby, a animé une conférence de presse, le mercredi 18 décembre 2024, à Brazzaville, au cours de laquelle il a annoncé sa décision de quitter le Congo, au terme de son contrat qui prend fin le 31 décembre 2024. Il s’en va avec un sentiment de déception, pour n’avoir pas pu atteindre son principal objectif: gagner la Can. Quant aux arriérés de ses émoluments, il compte simplement sur la bonne volonté des autorités congolaises, pour les éponger.

En fin de contrat avec le Congo le 31 décembre 2024, Younès Tatby, le sélectionneur des Diables-Rouges handball seniors dames depuis quatre ans, a rejeté toute possibilité de renouvellement de son contrat avec le pays. Il veut, désormais, aller voir ailleurs. Répondant aux questions des chevaliers de la plume et du micro, s’il souhaite que le contrat soit renouvelé, voici sa réponse: «Non, cela ne m’intéresse pas. Je suis demandé un peu partout et au-delà du 31 décembre, je discuterai avec le meilleur projet, soit avec une autre sélection ou en club», a-t-il expliqué.

Younès Tatby, coach des Diables-Rouges handball séniors dames
Younès Tatby ay Gymnase Henri Elendé, avec les Diables-Rouges

S’agissant de ses onze mois de salaires impayés, il a promis ne pas poursuivre le Congo au T.a.s (Tribunal arbitral du sport). «J’ai onze mois de salaires impayés, mais je suis sous contrat avec l’Etat congolais, c’est-à-dire le Ministère des sports et celui des finances et la Fédération marocaine de handball. J’attends la promesse du ministre des sports, pour que j’entre en possession des salaires qu’on me doit. Mais, je n’engagerai aucune procédure contre la Congo au Tas», a-t-il confié.

Concernant son parcours sur le banc des Diables-Rouges, il estime qu’il est acceptable, mais il a des regrets sur une organisation qui n’a toujours pas permis à son staff technique et ses joueuses de bien se préparer et donc de mieux faire, lors des différentes compétitions. «En quatre ans, mon staff et moi avons disputé trois Can (Coupe d’Afrique des Nations), avec une médaille d’argent et deux participations à la Coupe du monde où le Congo a fait son retour après plus de dix ans d’absence. J’aurais bien voulu faire mieux avec mon équipe, mais la phase de préparation, qui n’a pas souvent été prise en compte, nous a empêchés d’atteindre des objectifs plus élevés. Le cas de la derrière Can à Kinshasa où notre objectif était la finale et une troisième qualification consécutive au mondial. Avec une mauvaise préparation, ces objectifs n’ont pas été atteints», a-t-il expliqué.

Le Frandco-Marocain reconnaît cependant ce que le Congo lui a apporté. «Au départ, les gens avaient des doutes. Mais aujourd’hui, j’ai bénéficié de mes quatre ans de passage chez le Diables-Rouges. Je pars avec plus de notoriété sur le plan international, en tant qu’entraîneur, avec une modeste renommée», a-t-il indiqué. En raison de cela, il gardera un lien avec ce pays qui l’a adopté. «Demain, je quitterai le Congo, mais je continuerai à aider le Congo qui m’a tant donné aussi. Mon seul regret, c’est de n’avoir pas remporté la Can comme convenu. Ce n’est pas de ma faute, bien entendue», a-t-il conclu.

Luze Ernest BAKALA

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