Brazzaville, la capitale congolaise a abrité, du 23 au 25 mai 2023, une conférence régionale sur le contrôle du commerce des produits chimiques en Afrique. Initiée par l’O.i.a.c (Organisation pour l’interdiction des armes chimiques) et la Direction générale des douanes et des droits indirects, l’Union européenne et des experts américains, cette conférence à laquelle participaient plusieurs douaniers africains, a abordé le rôle du cordon douanier dans la sécurité transfrontalière.

Ouverts par Ludovic Ngatsé, ministre du budget, des comptes publics et du portefeuille public, les travaux de cette conférence, en présence de Guenolé Mbongo Koumou, directeur général des douanes, les travaux de cette conférence ont permis de définir une stratégie commune en matière de lutte contre le trafic illicite des produits et armes chimiques en Afrique.
Dans son mot d’ouverture, Ludovic Ngatsé a invité les participants et les experts étrangers à formuler des recommandations cibles, en s’appuyant sur la convention d’interdiction des armes chimiques. «Pour une meilleure efficacité des actions, les services des douanes et de maintien de l’ordre public de nos pays seront particulièrement mis à contribution, pour donner corps au système de vérification qui oblige nos Etats à mettre à la disposition du secrétariat technique de l’O.i.a.c, des informations sur les activités illicites et toute activité licite qui contribueront à la fabrication, au traitement, à la consommation et au transfert des produits chimiques», a-t-il affirmé.
De son côté, Guénolé Mbongo Koumou, directeur général des douanes du Congo, a souligné la nécessité de partager les expériences et d’instaurer une coopération régionale entre les douaniers et d’autres services publics. «Les administrations douanières, en collaboration avec les autres services de sécurité et de défense, doivent mettre en lumière les efforts consentis par les pays africains vers la gestion efficace des frontières et la lutte contre la diffusion d’armes chimiques», a-t-il déclaré.
Pour sa part, Solomon Haice, secrétaire technique de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques, «cette conférence se tient à un moment où l’Afrique fait face à l’insécurité transfrontalière et à la piraterie maritime, notamment dans la région du golfe de Guinée». Il sied de signaler que depuis sa mise en place, le 29 avril 1997, la convention d’interdiction des armes chimiques a permis à ce jour l’élimination de 99,4% des stocks chimiques répertoriés à travers le monde.

Roland KOULOUNGOU

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