Le chavirement du bac permettant la traversée du Fleuve Noumbi a causé la mort, mercredi 12 février 2025, de trois personnes, au village Noumbi, dans le District de Nzambi (Département du Kouilou). D’après des témoins, l’accident s’est produit autour de 8h, lors de la traversée du fleuve. Un véhicule T.v.m (Transport voyageurs et marchandises), parti de Pointe-Noire, la veille, se rendait à Nzambi, chef-lieu du district, à quelque 160 kilomètres au Nord-Ouest de Pointe-Noire. Ici, faute de pont, la traversée de ce cours d’eau qui se jette dans l’Atlantique se fait à bord d’un bac motorisé. L’embarcation de près de dix mètres de long est mue par un moteur de 85 chevaux de marque Yamaha.

Indignation et émoi à Nzambi! Et pour cause, la disparition de trois personnes à la suite du chavirement du bac sur le Fleuve Noumbi, au village du même nom. L’espoir de les retrouver vivantes s’est amenuisé au fur et à mesure que le temps s’est écoulé.
Les faits se sont produits en effet mercredi 12 février, à partir de 8h. A peine le bac venait d’entamer la deuxième moitié des quelques 200 mètres séparant les deux rives, qu’il a fini par faire naufrage, entamant une descente au fond de l’eau, avec le véhicule et les bagages qu’ils transportait. Un premier bilan fait état de trois personnes disparues, à savoir le chauffeur, un de ses assistants et un passager. Aux dernières nouvelles, les corps des trois victimes ont été sortis de l’eau, le vendredi 14 février. Si les autorités n’avaient pas encore communiqué sur les causes, des témoins attribuent le chavirement à une «infiltration de l’eau dans l’embarcation», selon un habitant de Noumbi.
Cet accident est le premier du genre depuis l’effondrement du Pont Faucon (du nom d’un exploitant forestier) dans les années 90. Il met, cependant, en lumière les mauvaises conditions de sécurité dans lesquelles travaille le personnel de cette infrastructure publique. Et le manque de gilets de sauvetage est le principal défaut sécuritaire au niveau de cette infrastructure publique.
En septembre 2024, le Premier ministre chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso, visitant les travaux de la boucle du Kouilou, avait traversé le Fleuve Noumbi à l’aide du même bac, à l’endroit où est prévue la construction d’un pont. Les travaux de ce pont sont exécutés par la société chinoise C.r.b.c, dès le début de cette année. Le projet prévoit également l’aménagement et le bitumage de 20 km de route entre Madingo-Kayes et Tchizalamou, ainsi que 66 km de route en terre latérite. Les populations attendent de pied ferme la construction de ce pont, car la traversée du Fleuve Noumbi à l’aide d’un bac comporte d’énormes risques, comme cela s’est produit le 12 février dernier.

John NDINGA NGOMA

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