Les Cosa (Comités de santé) des C.s.i (Centres de santé intégrés) des Districts sanitaires de Talangaï et Makélékélé ont renouvelé leurs bureaux au cours des assemblées générales électives tenues respectivement jeudi 10 octobre, pour le District sanitaire de Talangaï, et lundi 14 octobre 2024, pour celui de Makélékélé. Actuellement, la mandature des Cosa est passée à trois ans.
Tout a commencé dans le District sanitaire de Talangaï où trois Cosa, notamment ceux des C.s.i Maman Mboualé, Marien Ngouabi (Quartier Mikalou) et Fleuve Congo ont tenu leurs assemblées générales électives, sous la direction de Charles Ntsiebaz, chef de cabinet de l’administrateur-maire de l’arrondissement 6 Talangaï, en présence du Dr Alexandre Ngombé, médecin-chef du District sanitaire de Talangaï. Les présidents élus des Cosa sont Arsène Ibara (C.s.i Fleuve Congo), Davy Mayeul Adzodié Okomba (C.s.i Mama Mboualé) et Philippe Ikongo (C.s.i Marien Ngouabi).
Dans le District sanitaire de Makélékélé qui compte sept C.s.i, trois Cosa ont tenu leurs assemblées générales électives. Il s’agit des Comités de santé des C.s.i Ngassa-Mayoma (Quartier Matour), Terinkyo (Quartier Metéo) et Jean Taty (Quartier Centre sportif), sous la direction de Laurent Edgard Bassoukissa, administrateur-maire du premier arrondissement Makélékélé, en présence du Dr Lypsia Bassissila, médecin-chef du District sanitaire de Makélékélé. Les présidents des Cosa élus sont: Alain Dominique Badila (C.s.i Ngassa-Mayoma), Bertin Makouangou (C.s.i Terinkyo) et Fortuné Makima (C.s.i Centre sportif, situé dans l’enceinte de l’Hôpital de base de Makélékélé).
Ces assemblées générales électives rentrent dans le cadre du Projet de restructuration des Comités de santé, pour l’amélioration de l’accès des populations aux services de santé de qualité, mis en œuvre par l’ O2c.d (Observatoire congolais des droits des consommateurs) et financé par l’Ambassade de France, à hauteur de 26 millions de francs Cfa pour une durée de 18 mois. Elles ont été supervisées par le Dr Oger Gérard Ondongo, chef de service des études, planification et formation, représentant la Direction départementale des soins et services de santé de Brazzaville, et de Fulgence Mahindou, secrétaire chargé des programmes de l’O2c.d. Chaque Cosa est dirigé par un bureau de cinq membres.
Rappelons que la gestion d’un C.s.i répond maintenant au principe de co-gestion entre le Cosa et l’équipe technique. Ce principe a été institutionnalisé par le décret n°2020-553 du 15 octobre 2020, après la revue du secteur de la santé réalisée en 2018. La participation communautaire s’avère dorénavant nécessaire dans la gestion d’un C.s.i, pour permettre aux populations d’accéder à des soins de santé de qualité.
«La première pathologie que nous enregistrons, c’est le paludisme. C’est la première cause de consultation dans nos centres de santé. Après le paludisme, viennent la grippe, les infections génitales, quelques dermatoses et la vaccination des femmes enceintes. Mais, nous sommes confrontés à des difficultés inhérentes surtout au matériel médicotechnique et en médicaments», a confié Norbert Landzi, chef du C.s.i Fleuve Congo. C’est là un exemple qui prouve la nécessité du bon fonctionnement des C.s.i dans les Districts sanitaires. La restructuration des bureaux des Cosa (Comités de santé) répond à cette préoccupation et il faut souhaiter que les membres élus s’impliquent sérieusement dans le fonctionnement de leurs C.s.i, comme l’a souhaité l’administrateur-maire de Makélékélé,
Laurent Edgard Bassoukissa.
Martin B-M