Ministère de l’assainissement, développement local et de l’entretien routier
Du matériel «made in Japan» pour soutenir l’assainissement et l’entretien routier
Faisant le bilan de sa mission de travail effectuée du 26 au 30 mai 2025 au Japon, le ministre de l’assainissement urbain, du développement local et de l’entretien routier, Juste-Désiré Mondélé, a annoncé qu’en matière d’entretien routier, d’assainissement urbain et surtout de développe local, le Congo va compter avec l’expertise japonaise. Dans ce cadre, du matériel d’assainissement et d’entretien routier, fabriqué par les firmes Sakai et Komatsu au Japon, est attendu à Pointe-Noire, avant la fin de cette année, pour soutenir l’entretien routier et l’assainissement urbain. Pendant son séjour japonais, le ministre Mondélé a rencontré le ministre d’Etat japonais chargé de l’environnement, Hiroshi Nakada.
La mission de travail du ministre de l’assainissement urbain, du développement local et de l’entretien routier s’est soldée par le renforcement de la coopération entre le Congo et le Japon, à travers la signature de plusieurs accords en matière d’assainissement, en faveur des communes de Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie, Nkayi, Mossendjo, Oyo et Owando.

Par ailleurs, pour promouvoir la gestion des déchets et atteindre les O.d.d (Objectifs de développement durable), Juste-Désiré Mondélé a annoncé l’adhésion prochaine de plusieurs villes congolaises au réseau des villes propres. «Nous pouvons simplement retenir de ce séjour, des échanges économiques, des échanges entre les villes, la vision partagée pour le développement de nos villes, surtout de leur assainissement. Il y a un point important, c’est que nos villes vont intégrer le réseau A.c.c.p, qui est le réseau des villes propres créé par le Japon, regroupant plusieurs villes déjà. Là aussi, nous allons postuler, susciter l’adhésion de Brazzaville et Pointe-Noire, des villes secondaires comme Dolisie, Nkayi, Mossendjo, Oyo, Owando…», a-t-il déclaré, en précisant que «nos villes ne doivent pas être coupées du reste du monde. Elles doivent participer à la dynamique mondiale qui conduit vers les O.d.d à l’horizon 2030, notamment en ce qui concerne l’amélioration du cadre de vie des citoyens».
En effet, l’A.c.c.p a été créée en 2017 à Maputo, au Mozambique, par les représentants de 24 pays africains, conjointement avec le Ministère de l’environnement du Japon et la Jica (Agence japonaise de coopération internationale), dans l’objectif de réaliser des villes propres et saines et atteindre les O.d.d en matière de gestion des déchets.


Le ministre Mondélé considère que son séjour en terre nippone était «dense et riche en apprentissage», car des partenariats ont été noués et donc les objectifs, tels que prescrits par le Président de la République et le Premier ministre chef du gouvernement, ont été atteints. Il s’agit des partenariats établis en particulier avec la Jica et le J.i.c.s (Japan international cooperation System), en plus des firmes Sakai et Komatsu pour la fourniture des équipements d’assainissement et d’entretien routier. Un panorama économique mettant en lumière le potentiel touristique, énergétique et environnemental du Congo a été présenté au président de la Jica, Tanaka Akihiko, lors d’un échange avec ce partenaire de premier plan dans l’accompagnement des projets de développement. Ces organisations ont exprimé leur volonté d’accompagner le Congo dans l’implémentation de projets structurants.
La rencontre avec le ministre japonais en charge de l’environnement ouvre à des perspectives prometteuses. «Notre première rencontre avec le ministre d’Etat japonais chargé de l’environnement, Monsieur Hiroshi Nakada, a permis de renforcer le partenariat entre le Japon et le Congo, en ce qui concerne les matières d’entretien routier, d’assainissement urbain et surtout le développement local», a-t-il affirmé. «Le Japon et le Congo partagent une vision commune de la protection de l’environnement. Dans l’esprit du Protocole de Kyoto, nous avons invité nos partenaires japonais à explorer les potentiels congolais, tant dans l’énergie que dans le tourisme ou les infrastructures», a-t-il ajouté.









