Education
Denis Sassou-Nguesso
a inauguré le Complexe scolaire de
la Liberté, construit par la S.n.p.c à Talangaï
Le Président de la République, Denis Sassou-Nguesso, a officiellement inauguré, vendredi 24 octobre 2025, le Complexe scolaire de la Liberté, situé dans le 6ème arrondissement, Talangaï, à Brazzaville. Construit en quatre mois par la S.n.p.c (Société nationale des pétroles du Congo) et composé de deux préscolaires, six écoles primaires, deux collèges et un lycée, ce complexe a une compacité d’accueil de dix mille élèves et le personnel enseignant et administratif y dispose de quatorze logements. C’est l’établissement public d’enseignement général le plus moderne, dans la capitale, après le Lycée de la Révolution, à Ouenzé. Le projet avait démarré par la destruction des anciens bâtiments insalubres de l’école et du C.e.g de la Liberté, et la construction des nouveaux.
C’est un joyau splendide dont la S.n.p.c a doté le sixième arrondissement Talangaï, considéré comme le fief politique du Chef de l’Etat. Et pour son inauguration, la société dirigée par Maixent Raoul Ominga, fraîchement reconduit dans ses fonctions, a mis les petits plats dans les grands, avec une cérémonie d’inauguration grandiose, sous le très haut patronage du Président de la République, Denis Sassou-Nguesso, en présence des membres du gouvernement dont le Premier ministre Anatole Collinet Makosso, du ministre d’Etat Florent Ntsiba, directeur de cabinet du Chef de l’Etat, du préfet de Brazzaville, Gilbert Mouanda-Mouanda, du député maire de la capitale, Dieudonné Bantsimba, des présidents des institutions constitutionnelles, des parlementaires, des membres du corps diplomatique, des autorités locales, des hauts cadres de l’Etat, etc.
Sous l’animation de l’Orchestre Bana Poto-Poto et de la grande fanfare kimbanguiste, la cérémonie a démarré lorsque le commentateur du jour, Bienvenu Boudimbou, a annoncé l’arrivée du Chef de l’Etat, qui a pris place à la tribune dressée sur l’Avenue Marien Ngouabi, en face du complexe scolaire au cœur de l’événement national. Trois allocutions ont marqué le déroulement du cérémonial, avant que le Chef de l’Etat ne procède à la coupure du ruban symbolique et au dévoilement de la plaque commémorative.
Dans son mot de bienvenue, l’administrateur-maire de Talangaï, Privat Frédéric Ndéké, tout en exprimant sa gratitude à la Fondation S.n.p.c qui a réalisé le projet de construction du complexe scolaire, a fait savoir entre autres que «ce joyau architectural et éducatif est le fruit de la volonté politique du Chef de l’Etat de mettre chaque enfant congolais dans un cadre d’apprentissage moderne, sécurisé et propice à l’épanouissement intellectuel, gage d’un avenir meilleur». Pour lui, «Talangaï n’est pas à son premier moment de grâce». Sous la haute bienveillance de Denis Sassou-Nguesso, son arrondissement a bénéficié «des infrastructures structurantes qui ont profondément transformé le visage de la cité», comme la modernisation de l’Avenue Marien Ngouabi et la construction de l’échangeur et du viaduc. L’inauguration du complexe scolaire est «un symbole éclatant de la politique éducative, ambitieuse et inclusive» du Chef de l’Etat, a-t-il dit en substance. Enfin, le premier citoyen de Talangaï a plaidé pour la préservation ce bijou, don du Chef de l’Etat à travers la S.n.p.c.
De son côté, le directeur général de la S.n.p.c, Maixent Raoul Ominga, a exprimé sa profonde gratitude au Président de la République, d’avoir rehaussé de sa présence cette cérémonie. «Cette inauguration s’inscrit pleinement dans la politique des activités sociétales de la S.n.p.c. Mais au-delà, elle s’intègre dans une dynamique de large…, portée par la vision du Président de la République qui, à travers son projet de société, «Ensemble, poursuivons la marche», accorde une place au développement du capital humain et principalement à celui de la jeunesse congolaise», a-t-il déclaré. Pour lui, «l’école, vecteur essentiel de l’éducation morale et intellectuelle de nos enfants, au cœur des préoccupations de l’Unesco, constitue non seulement une interpellation pour l’ensemble des acteurs sociaux, mais également un atout indéniable pour le développement durable et harmonieux de notre Nation». Aussi partage-t-il pleinement la conviction du Chef de l’Etat que «l’avenir du Congo se construit d’abord dans les salles de classe, à travers la qualité de l’enseignement dispensé et reçu, ainsi que dans la transmission des valeurs fondamentales à nos enfants, futurs bâtisseurs de la Nation». Il a appelé les élèves à «étudier avec passion, rêver avec ambition et de ne jamais oublié que les connaissances, les valeurs et les compétences qu’ils vont acquérir ici, feront d’eux les architectes de l’avenir du Congo». Aux enseignants, considérés comme «de véritables artisans de cette ambition nationale», il a demandé «de continuer à transmettre avec passion ce présent legs de l’humanité aux enfants». L’apport des parents a été aussi sollicité, afin de mieux garantir la réussite de leurs enfants. Au nom de sa société, il a formé «le vœu sincère», celui de voir le Complexe scolaire de la Liberté devenir «un phare d’expérience pour le Département de Brazzaville, un sanctuaire du savoir et un tremplin vers un avenir pour les enfants». Il a par ailleurs demandé aux populations de Talangaï de faire de cette école «un lieu de fierté pour les générations présentes et futures».
Le directeur général de la S.n.p.c a, ensuite, donné les caractéristiques techniques du complexe qui s’étend sur trois hectares et compte 24 bâtiments, dont 12 à étage, avec un total de 85 salles de classe, des zones sportives (terrain de football, terrain de basket, salle de gym et de boxe, espaces pour judo et karaté, aire d’éducation physique et piste d’athlétisme). Pour la sécurité des lieux, on a construit un poste de police et un poste de gendarmerie. Un forage industriel alimente en eau trois châteaux d’eau et 600 mètres linéaires de voies d’accès ont été aménagés.
Maixent Raoul Ominga a suscité un tonnerre d’applaudissements lorsqu’il a annoncé, vers la fin de son propos, qu’avec la permission du Président Denis Sassou-Nguesso, ce projet sera dupliqué à l’identique dans les arrondissements de Bacongo et Makélékélé. Aussi, a-t-il réitéré l’engagement de la S.n.p.c «aux côtés du Président de la République, pour bâtir un Congo plus sûr, plus juste et plus prospère».
La dernière allocution était celle de Jean-Luc Mouthou, ministre de l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation qui a, entre autres, rendu hommage au Président Denis Sassou-Nguesso, pour ses réalisations gigantesques en faveur du peuple. Selon lui, le Chef de l’Etat a dédié «toute sa vie au rayonnement du Congo. Cela témoigne de l’amour passionné que Denis Sassou-Nguesso a pour son pays».
Dans sa longue intervention, avec un accent poétique en honneur au Président de la République, il a mis en exergue l’importance de l’école qui est «un outil puissant de brassage, de cohésion nationale et de justice sociale». Il a rappelé l’histoire de l’arrondissement, Talangaï, autrement dit «regarde-moi dans les yeux» (Talangaï na miso», le fief d’«Otshombé mwana Mouébara, Denis Sassou-Nguesso», comme le ministre l’a appelé.
Après avoir coupé le ruban symbolique, dévoilé la plaque commémorative et planté un arbre, Denis Sassou-Nguesso, accueilli par des élèves, a pris son temps pour visiter le complexe scolaire, qui est déjà opérationnel depuis le début de l’année scolaire. Après l’apéritif, le Chef de l’Etat a bouclé la visite par un point de presse aux allures de meeting populaire, dans la cour du complexe scolaire, avant de prendre place, debout, dans un véhicule décapotable, pour un long bain de foule sur l’Avenue Marien Ngouabi où les partis de la majorité et les associations avaient mobilisé leurs militants et sympathisants, pour lui assurer un accueil enthousiaste, dans une grande ferveur populaire.
Hervé EKIRONO
Reportage
Denis Sassou-Nguesso parle avec son ministre d’Etat N’Silou du même projet de complexe scolaire qui sera dupliqué à Bacongo et Makélékélé.
