Selon un décret publié le 30 août 2023, par le Premier ministre chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso, et co-signé par les ministres Jean-Luc Mouthou (enseignement préscolaire, primaire, secondaire et alphabétisation), Ghislain Thierry Maguessa Ebomé (enseignement technique et professionnel), Raymond Zéphirin Mboulou (intérieur, décentralisation et développement local), Aimé Ange Wilfrid Bininga (justice, droits humains et promotion des peuples autochtones) et Hugues Ngouélondélé (jeunesse et sport, éducation civique, formation qualifiante et emploi), la tenue scolaire des établissements d’enseignement général, technique et professionnel a été uniformisé. Désormais, la tenue scolaire est constituée des couleurs rose, bleue, kaki, marron et rouge bordeau, suivant les trois cycles scolaires (préscolaire, primaire et secondaire), dans les deux secteurs public et privé.
L’article 4 du décret précise que les uniformes scolaires par cycle se présentent de la manière suivante:
– cycle préscolaire: tablier de couleur rose et bleu ciel; la couleur dominante pour les apprenants de sexe féminin est le rose et celle des apprenants de sexe masculin est le bleu ciel;
– cycle primaire:
*pour les apprenants de sexe féminin:
– chemise kaki à deux poches avec rabat, épaulettes, manches courtes et boutons;
– jupe bleue-sombre, sans fente et de taille normale en dessous des genoux;
*pour les apprenants de sexe masculin:
– chemise kaki à deux poches avec rabat, épaulettes, manches courtes et boutons;
– culotte bleue de taille normale;
– cycle secondaire général, technique et professionnel:
*pour les apprenants de sexe féminin:
– chemise bleu ciel à deux poches avec rabat, épaulettes, manches courtes et boutons;
– pantalon bleu sombre de taille normale.
*pour les apprenants de sexe masculin:
– chemise kaki à deux poches avec rabat, épaulettes, manches courtes et boutons;
– pantalon kaki de taille normale.
Formation professionnelle
Les uniformes scolaires des établissements de formation professionnelle ont les couleurs bleue, violettes, blanche, verte et noire.
Les couleurs des uniformes des établissements de formation professionnelle se présentent de la manière suivante, par établissement:
– Ecole normale des instituteurs (Eni): blouse bleu ciel;
– Ecole paramédicale et médico-sociale (E.p.m.m.s): chemise blanche, pantalon ou jupe violet;
– Ecole normale moyenne d’administration (Enma): ensemble costume bleu de nuit, chemise bleu ciel, cravate ou nœud papillon bleu;
– Ecole nationale des beaux-arts (E.n.b.a): chemise blanche, cravate ou nœud papillon bleu, pantalon ou jupe bleu de nuit;
– Ecole nationale des eaux et forêts (Enef): chemise et pantalon vert olive;
– Ecole congolaise d’optique (Eco): chemise blanche et pantalon bleu de nuit;
– Institut de formation technique et professionnel de Loudima (I.f.t.p.l): chemise rouge bordeau et pantalon marron;
– Institut professionnel et technologique d’Oyo (I.p.t.o): chemise rouge bordeau et pantalon marron.
Les couleurs des uniformes des centres d’éducation, de formation et d’apprentissage (Cefa) sont les suivantes:
– métiers de l’industrie: chemise et pantalon bleu de nuit;
– métiers ruraux: chemise et pantalon de couleur verte;
– métiers de service: chemise blanche, cravate ou nœud papillon bleu, pantalon ou jupe noir.
Les Ministères de l’enseignement général, technique et professionnel établissent et délivrent des cartes scolaires numérisés aux fins d’identification de chaque apprenant. Un arrêté ministériel fixe les conditions, les modalités et les fonctionnalités de ces cartes scolaires numérisées.
Sont interdits en milieu scolaire: le port de perruque et de tissages; les postiches; les mèches et coiffures extravagantes; le maquillage; les uniformes scolaires non réglementaires; les chaussures à talons; les bijoux; les armes et autres objets dangereux; la tenue civile ou militaire; la barbe et/ou la moustache longue; la chevelure abondante pour les hommes; état d’ébriété; la détention et la consommation de stupéfiants et d’alcool; le port de tout signe distinctif.
Le non-respect des interdictions mentionnées à l’article précédent expose son auteur à des sanctions disciplinaires et/ou pénales, définies dans le décret.