Dans un récent discours, ce verbe est revenu comme une note obstinée. Il est lui-même une obstination, au sens propre comme au sens musical. Il signifie ordonner, dicter, commander, prescrire, voire sommer. On voit bien le caractère obstiné de cette injonction. De par son origine latine, il signifie surtout imposer. Le problème avec le verbe imposer, c’est qu’il y a, dans sa consonnance, une forme de contrainte, d’obligation de faire; également une forme de mécontentement sur ce qui est fait ou ce qui est et qui détermine le maître des paramètres à obliger ses subordonnés à faire ou à agir autrement.
C’est le cas, lorsque le maître des paramètres éprouve un sentiment d’insatisfaction sur la gestion de la Cité; lorsqu’il constate que ses sujets manquent du bien-être économique et social qu’ils ont droit d’attendre des gouvernants.
Quelqu’un a dit que le «mouvement de l’univers est un jeu perpétuel de commandement et d’obéissance». Et, lorsque l’obéissance ne suit pas, alors «perit ut vivat», périr pour renaître, pour ceux qui doivent obéir. Bien sûr, il ne s’agit pas de leur mort physique. Il s’agit de ce que Lessourne appelle la fonction d’entretien, la fonction qui consiste à entretenir le système, pour son fonctionnement optimal, en appelant d’autres ressources humaines à la gestion des affaires.
Il n’y a aucune chance que ceux qui sont frappés d’entropie changent le cours des choses. On a beau leur commander de faire ceci ou cela, ils ne le peuvent pas, parce qu’ils sont en fin de potentiel. Continuer avec ceux-là, c’est entretenir une illusion. Parce que ceux-là, même en puissance, ils n’ont plus aucune capacité d’action.

Prométhée

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