Deux citoyens sur trois, dans 39 pays africains, considèrent la pollution comme un problème grave dans leurs communautés, selon un rapport sur la protection de l’environnement et la réglementation de l’extraction des ressources naturelles, publié en novembre 2024, par Afrobaromètre, un réseau de recherche panafricain non-partisan basé à Accra, au Ghana.

Le rapport indique que «près de 66% des Africains considèrent la pollution comme un problème crucial, les déchets et la déforestation étant soulignés comme les préoccupations environnementales les plus importantes dans leurs communautés».
Selon cette même étude, «27% des personnes interrogées estiment que les déchets, y compris le plastique, constituent le principal problème environnemental de leurs communautés, suivis par la déforestation (19%) et la pollution de l’eau (17%)», a-t-on appris.
Parmi les pays où le principal problème de pollution est dû aux déchets et au plastique, se distinguent le Botswana (67%), le Cap-Vert (48%) et les Seychelles (55%). Le Malawi (62 %), l’Ouganda (48 %) et Madagascar (40%) sont en revanche les pays dans lesquels la déforestation est considérée comme la cause principale, selon l’étude basée sur 53.444 entretiens dans 39 pays, réalisés entre 2021 et 2023. Cependant, la majorité des personnes interrogées, originaires de zones rurales, désignent la déforestation comme la principale préoccupation, tandis que les habitants des zones urbaines citent les ordures comme le principal problème.
Concernant la réduction de la pollution et le maintien de la propreté des communautés, 46% des personnes interrogées estiment que les citoyens sont responsables, mais 24% citent respectivement les gouvernements. L’extraction des ressources naturelles est, pour 45%, une source d’emplois et de revenus qui compense le coût de la pollution, tandis que 38% privilégient ce coût par rapport à l’industrie extractive. Certains exigent que les gouvernements réglementent «plus strictement» l’extraction des ressources naturelles, afin de réduire l’impact négatif sur l’environnement et d’autres par contre, plus d’efforts pour limiter la pollution de l’environnement. Selon Afrobaromètre, «les citoyens africains semblent convenir qu’il est temps, pour leurs gouvernements, d’intensifier leurs efforts et de faire le ménage pour protéger leurs citoyens et leurs communautés».

Roland KOULOUNGOU

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