La République du Congo vient de prendre la présidence en exercice du C.a.m.e.s (Conseil des ministres africains et malgache de l’enseignement supérieur). Cette décision a été annoncée officiellement le 24 mai 2024, au Président de la République, Denis Sassou-Nguesso, à la résidence du Plateau par une délégation du Cames.
La 41ème session ordinaire du Cames a été sanctionnée par plusieurs délibérations, dont celle liée à la présidence tournante de l’institution, qui est revenue cette fois-ci à la République du Congo, donc à la ministre en charge de l’enseignement supérieur, Mme Edith Delphine Emmanuel-Adouki, pour une mandature de quatre ans. Une délégation du Cames, qu’elle a conduite, est allée annoncer la bonne nouvelle au Chef de l’Etat, Denis Sassou-Nguesso.
Les principales délibérations de la session de Brazzaville-2024 concernent notamment la présidence en exercice du conseil des ministres du Cames qui revient à la République du Congo et l’adoption du plan stratégies 2024-2028, dont les grands axes sont la digitalisation des enseignements, l’actualité et les partenariats.
Pour la ministre Edith Delphine Emmanuel-Adouki, le plan stratégies 2024-2028 va permettre au Cames de relever les nombreux défis qui s’imposent à l’enseignement supérieur et à la recherche scientifique. Parmi ces défis, précise-telle, «il y a celui de la digitalisation, l’influence du numérique dans la société contemporaine, particulièrement au niveau de l’enseignement supérieur, nous oblige à reformer nos méthodes d’enseignement. L’on ne peut plus se contenter de réunir les étudiants dans des amphithéâtres. Il y a lieu, aujourd’hui, de concevoir des moyens spécialisés qui permettent, où que l’on soit, d’accéder à la formation. Ce qui permet de faire face au problème de densification que l’on observe dans le domaine l’enseignement supérieur».
Au sortir de l’audience présidentielle, le président sortant du Cames, le professeur Saidou Mamadou, s’est dit satisfait de la tenue réussie de la 41ème session ordinaire du conseil des ministres du Cames à Brazzaville. «C’est un grand motif de satisfaction, parce que Son Excellence Monsieur le Président Denis Sassou-Nguesso est Grand-croix dans l’Ordre international du Cames. Ce qui veut dire qu’il fait partie des meilleurs soutiens du Cames», a-t-il déclaré.
«Nous avons eu la chance également d’écouter les sages conseils de Son Excellence Monsieur le Président de la République qui nous a encouragés, lui qui considère le Cames comme un exemple d’institution panafricaine. Nous repartons donc très heureux et dynamisés de pouvoir continuer notre mission», a enchaîné le professeur Souleymane Konaté, secrétaire général du Cames.
Hervé EKIRONO