Alors que ses différents établissements s’apprêtaient à entrer dans la période des évaluations, l’Université Marien Ngouabi est de nouveau paralysée par une grève générale illimitée, à compter du mardi 11 juin 2024. Les grévistes réclament le paiement de deux mois d’arriérés de salaire, à savoir les mois d’avril et mai 2024.
En effet, sous la conduite de ses principaux dirigeants, le Collège intersyndical de l’Université Marien Ngouabi s’est réuni samedi 8 juin 2024, au Complexe Bayardelle, à Brazzaville, pour examiner la suite à donner à sa déclaration du 4 juin 2024 portant préavis de grève.
Après débat, les syndicalistes ont constaté que jusqu’au samedi 8 juin, aucune négociation n’a eu lieu avec les autorités compétentes, les salaires des mois d’avril et mai 2024 n’ont toujours pas été payés, le protocole d’accord déposé sur la table du gouvernement par la coordination de l’Intersyndicale n’a toujours pas été signé.
Le Collège intersyndical a relevé avec indignation l’indifférence du gouvernement face aux revendications légitimes des travailleurs de l’Université Marien Ngouabi. Dans ses revendications, il exige, entre autres, le paiement simultané des salaires des mois d’avril et mai 2024 et la signature du deuxième protocole d’accord, gage d’une paix sociale à l’Université Marien Ngouabi.
A cause de l’indifférence du gouvernement à l’égard des revendications des travailleurs de l’alma mater, le Collège intersyndical a décidé de débrayer. Une grève générale et illimitée a été déclenchée à compter du mardi 11 juin 2024, à 7h00, à l’Université Marien Ngouabi. Le travail ne pourra reprendre que si les revendications citées ci-dessus trouvent satisfaction dans leur totalité. Par ailleurs, le collège intersyndical met en garde quiconque tenterait de récupérer la présente déclaration à des fins politiques.
Joseph
MWISSI NKIENI