Lorsque Prométhée se rendit compte que les éphémères étaient nus et sans armes ni chaussures, donc dans un état misérable, il décida de voler à leur secours, en offensant les Dieux. Il vola aux Dieux le feu et l’offrit aux éphémères. Il fit ce qu’il ne fallait pas faire aux Dieux, au péril de sa vie. En effet, pour cette offense aux Dieux, il fut condamné à voir son foie dévoré par l’aigle. Mais, il fit ce qu’il avait jugé bon de faire, pour sauver l’espèce humaine.
Cette allégorie de Prométhée pose le problème fondamental de l’action, lorsqu’il est au pouvoir de quelqu’un d’agir. C’est le défi quotidien de la classe politique, au regard de la quotidienneté des éphémères, surtout lorsque ceux-ci sont réduits au dernier degré de la pauvreté et de la misère. C’est ce que le Maître des horloges a tenu à rappeler dernièrement. Prométhée avait pensé; mais il n’avait pas dit, il avait fait. Il est nécessaire de penser, mais pas toujours nécessaire de dire. Mais, il est nécessaire de faire et de s’assurer que ce que l’on devait faire ou faire faire est fait.
Parce que faire, c’est créer, produire, construire ou fabriquer quelque chose. Il y a, au bout, un livrable, objectivement vérifiable, ayant un impact réel, corrigeant une situation jugée inacceptable ou inconvenante. Faire produit une réalité à laquelle on accède et qui modifie un état d’être. Autrement, il n’y a que bavardage et arrogance inutiles. Parce que dans faire, il y a la croyance sincère de chacun dans sa capacité à changer les cours des choses, la sincérité de reconnaître qu’«il y a toujours au moins une autre chose à faire que celle qui est faite», la sincérité de reconnaître que l’on ne peut faire mieux que ce que l’on a fait, la sincérité de reconnaître qu’il y a d’autres éphémères qui peuvent faire mieux.
«Encore faut-il faire»! La locution «encore faut-il» indique la présence des obstacles à l’action; des obstacles qu’il est obligatoire de surmonter si l’on veut des résultats. Ces obstacles peuvent être exogènes; mais ce sont surtout les obstacles endogènes qui freinent l’action. L’allégorie du pêcheur ou du chasseur renvoie à ces obstacles endogènes que sont la paresse, l’incompétence, le m’en-foutisme, la procrastination et autres inconvenances.
«Encore faut-il faire»! Faire et faire faire. Mais aussi et surtout suivre et évaluer; marquer sa présence dans l’examen des réalisations accomplies, dans les procédures suivies pour apprécier les performances, l’impact sur les éphémères. Faire, suivre et évaluer, c’est intégrer le logiciel mental transformationnel.

Prométhée

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