Dans le cadre de la relance des compétitions de football au Congo, le président de la Fécofoot (Fédération congolaise de football), Jean-Guy Blaise Mayolas, assisté des membres du Bureau exécutif, a tenu une rencontre avec les arbitres fédéraux, internationaux et les commissaires de matches, le mardi 3 juin 2025, au siège la fédération, à Brazzaville. Objectif: redonner confiance à tout un chacun, pour faire redécoller le football congolais et, surtout, rehausser le niveau de l’arbitrage qui souffre de grands maux.

Pour le président de la Fécofoot, point n’est besoin de revenir sur ce qui s’est passé pendant la crise qui a frappé le football congolais, avec la suspension décidée par la Fifa. Il faut maintenant se pencher sur les maux qui minent le secteur capital de l’arbitrage, au moment où l’on se prépare à relancer les compétitions.
L’arbitre est une personne-clé qui veille au bon déroulement d’un match, en faisant respecter les lois et les règlements du jeu et en sanctionnant les fautes. Il prend ses décisions en toute souveraineté, de manière objective et il est l’autorité ultime sur le terrain. Enfin, l’arbitre doit être respecté par les joueurs sur le terrain, toutes les parties en compétition et le public. Quand l’arbitre se laisse aller aux antivaleurs comme la corruption, il détruit l’esprit de la compétition, car ses décisions deviennent subjectives.
C’est ce qu’on a vécu au dernier championnat national. Tout a commencé avec le scandale des appels téléphoniques des matches truqués. «Tout ce qui se passe dans le sport congolais, la cause vient, au numéro un, ce sont vous les arbitres, avec tout ce que vous savez. Mais aujourd’hui, notre combat, c’est l’élite. Nous devons retrouver l’élite. Il y a deux groupes qui se détachent, dans ces groupes, deux arbitres se détachent, mais ils n’ont pas le niveau que nous voulons, parce qu’il faut travailler», a dit Jean-Guy Blaise Mayolas. «Nous devons faire des efforts, afin que le nombre des arbitres à l’international soit augmenté. Ce quota devrait être vu à la hausse. Surtout pour les dames, elles ont intérêt à beaucoup travailler, car le nombre est très faible», a-t-il poursuivi.
Du côté des arbitres, l’heure n’est plus aux querelles. Ils ont pris bonne note des conseils donnés et des remarques faites par le président de la fédération. Mais, ils ont présenté des doléances, notamment: la formation des arbitres sur toute l’étendue du territoire; la détection de nouveaux talents et surtout la prise en charge de leur corps de métier. En effet, il arrive que les arbitres ne soient pas pris en charge, alors qu’ils sont retenus pendant toute une journée. Signalons que le président de la Fécofoot poursuit ses consultations avec les autres acteurs du football.

L. E. BAKALA

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