Fécofoot
Vers un appel contre la décision interdisant la tenue de l’assemblée générale ordinaire
Le Comex (Comité exécutif) de la Fécofoot (Fédération congolaise de football) avait prévu de tenir, samedi 4 octobre 2025, à son siège à Brazzaville, l’assemblée générale ordinaire de la fédération, cette année, conformément à ses statuts. Pour préparer ce rendez-vous annuel, auquel la Fifa (Fédération internationale de football association) et la Caf (Confédération africaine de football) ont envoyé deux délégués, le Comex a tenu sa dernière session, jeudi 2 octobre, sous la direction de son président, Jean-Guy Blaise Mayolas. Curieusement, le lendemain 3 octobre, la doyenne des juges d’instruction près le T.g.i (Tribunal de grande instance) de Brazzaville a pris une ordonnance interdisant la tenue de cette assemblée générale ordinaire, au grand dam des délégués qui étaient déjà dans la ville capitale. Le Bureau exécutif de la Fécofoot a dû annuler la tenue de l’assemblée générale, mais il a pris l’option de faire appel de la décision de la doyenne du juge d’instruction.
Alors que les championnats nationaux des Ligues 1 et 2 n’ont toujours pas encore démarré, en raison des exigences présentées par le Ministère en charge des sports qui, pour accorder les autorisations d’occupation des stades, demande à la Fécofoot de s’expliquer sur les affaires de corruption qui impliquent les deux équipes représentant le Congo dans les compétitions africaines et sur l’augmentation du nombre des équipes de Ligue 1 de 14 à 16, le mélodrame du football congolais continue avec une nouvelle version.
Cette fois, c’est la justice qui a des griefs contre la Fécofoot, suite à une plainte pour détournement de fonds, portée par le ministre en charge des sports contre le président et le secrétaire général de la Fécofoot, après les épisodes de la C.i.d (Centrale d’intelligence et de documentation) qu’on leur avait fait subir. On ne sait pas précisément si c’est pour cette raison que la doyenne des juges d’instruction a agi. Toujours est-il que c’est l’affaire actuellement en cours au tribunal contre les dirigeants de la Fécofoot. «En conséquence, vu les dispositions du code de procédure pénale, interdisons la tenue de l’assemblée générale ordinaire prévue le 4 octobre 2025 ou toute autre forme d’activités similaires organisées par la Fécofoot. Commettons tout agent de la Force publique et toute autorité administrative de prêter main forte en cas de nécessité, en se conformant à la loi à l’exécution de la présente ordonnance», dit le document de justice.









