Arrivé à la tête de la sélection congolaise de handball séniors dames, au milieu de l’année 2021, le coach franco-marocain, Younès Tatby, est arrivé à la fin de son deuxième contrat. Après deux participations à la phase finale de la Coupe du monde et trois Can (Coupe d’Afrique des Nations) son bilan est acceptable. N’eut été la question logistique qui pèse sur le sport au Congo, il aurait sans doute atteint ses objectifs de ramener le Congo au sommet du handball féminin africain. Que va faire la Fécohand (Fédération congolaise de handball): proposer la prolongation de son contrat ou le remercier? Lui-même aurait bien voulu rester, mais il est déçu par le fait que le Congo ne respecte pas les clauses du contrat.
Deuxième Nation africaine de handball féminin la plus titrée après l’Angola, le Congo rêvait de glaner une cinquième étoile, après celles obtenues en 1976, 1981, 1983 et 1985. Malheureusement, le Congo n’a pas mis les moyens nécessaires, pour la préparation de son équipe à la 26ème Can qui vient de se dérouler à Kinshasa. Au point que le pays a enregistré son plus mauvais classement, en occupant la 6ème place, malgré l’ambition du staff technique, dirigé par Younes Tatby qui avait considéré cette Can comme sa dernière compétition avec le Congo.
Au niveau technique, on a enregistré une amélioration de la qualité de jeu, du travail et des résultats durant son contrat. Ce qui a permis au Congo d’avoir: deux qualifications à la Coupe de monde (Espagne 2021 et en 2023 dans les pays scandinaves) où les Diables-Rouges sont arrivés au deuxième tour, faisant du Congo la première Nation africaine à atteindre le tour principal; une troisième place à la Can Sénégal 2022, synonyme de médaille de bronze et une quatrième place à la Can du Cameroun en 2021.
Mais, Younès Tatby a un sentiment de rendez-vous manqué, à cause d’un accompagnement logistique n’étant pas à la hauteur de l’ambition affichée. A la fin de la Can à Kinshasa, il a déclaré: «Merci pour le soutien. Je voulais tout donner pour notre beau pays et participer une troisième fois au mondial. Malheureusement, cela n’a pas été possible. Merci encore pour le soutien. C’était ma dernière compétition. Je voudrais démissionner et renoncer à tous les droits qu’ils me doivent, sans engager de procédure, pour rentrer chez moi. Mais, par respect pour ce peuple, j’ai continué jusqu’au bout. A ce jour, malgré nos performances, nous n’avons pas reçu de réel appui». Le Congo va-t-il le laisser partir, alors que d’autres pays africains le convoite? Affaire à suivre!

Luze Ernest BAKALA

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