Le processus de renouvellement du bureau exécutif de la Fécohand (Fédération congolaise de handball) n’est pas encore à son terme, depuis l’annulation, par la C.c.a.s (Chambre de conciliation et d’arbitrage du sport), de l’assemblée générale élective du 22 septembre 2024, qui avait procédé à la réélection de Yann Ayessa Ndinga Yengué. Alors que le torchon continue de brûler entre ce dernier et Avicenne Nzikou, André Blaise Bollé, premier vice-président du C.n.o.s.c, rassure que l’assemblée générale élective, telle que recommandée par la C.c.a.s, va bel et bien se tenir.

Blaise André Bollé, premier vice-président du C.n.o.s.c.

La C.c.a.s avait demandé au C.n.o.s.c (Comité national olympique et sportif congolais) et au Ministère en charge des sports, de favoriser l’organisation, dans un délai raisonnable, d’une nouvelle assemblée générale élective de la Fécohand. Malheureusement, cette décision arbitrale prend du temps à être mise en œuvre. Non seulement la nouvelle assemblée générale élective n’est toujours pas organisée, mais encore le président de la Fécohand, astreint à n’assurer que les affaires courantes, fait comme s’il avait acquis un nouveau mandat, en lançant la saison sportive.
Son challenger, Avicenne Nzikou, candidat à la présidence de la Fécohand, président de la Ligue départementale de handball de Brazzaville, s’est vu dans l’obligation de monter au créneau pour dénoncer le fait accompli. Du coup, le torchon continue de brûler entre Yann Ayessa Ndinga Yengué, président sortant de la Fécohand, et son challenger Avicenne Nzikou. Le 25 septembre 2024, la C.c.a.s avait ordonné la tenue d’une nouvelle assemblée générale élective de la Fécohand, pour procéder à l’élection de son Bureau exécutif. Jusqu’à président, cette décision n’est pas mise en œuvre. Se sentant confirmé dans son poste, Yann Ayessa Ndinga Yengué ne se contente plus de gérer les affaires courantes. Il a lancé la saison sportive.

Avicenne Nzikou, candidat à la tête de la Fécohand

Mais, Avicenne Nzikou ne l’entend pas de cette oreille. A la tête de la Ligue départementale de handball, il n’entend pas exécuter les notes signées par le président de la Fécohand. «Il y a une note du ministre en charge des sports qui stipule ceci je cite: les fédérations où les élections n’ont pas encore eu lieu, les présidents de ces fédérations gèrent les affaires courantes. Gérer les affaires courantes, c’est quoi? Recevoir, transmettre les courriers s’il y en a. Mais quand on gère les affaires courantes, on n’ouvre pas les saisons sportives. Même la compétition des U18, ce serait le conseiller au sport du ministre qui devait s’en occuper», a-t-il réagi. Avicenne Nzikou a précisé qu’en dépit de cette situation, le Congo ne court pas de sanction au niveau de la Cahb (Confédération africaine de handball), car ce n’est pas le même contexte que celui de la Fifa.
Pour sa part, André Blaise Bolle, premier vice-président du C.n.o.s.c, rassure que l’assemblée générale élective, telle que recommandée par la C.c.a.s, va bel et bien se tenir. «Comme la C.c.a.s n’avait pas fixé un délai, les choses ont un peu traîné. Je demande à ce que tout le monde se calme. Le Comité olympique, dans ses droits, respectera les dispositions que l’on est en droit d’attendre du C.n.o.s.c. Tout ceci va aller très vite, maintenant que le rapport de la Commission éthique nous est arrivé. Vous allez bientôt recevoir du Comité olympique, une décision dans le sens qui est attendu de lui», a-t-il renchéri. Affaire donc à suivre!

Luze Ernest BAKALA

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