La 18ème édition du championnat national de luttes associées s’est déroulée du 13 au 14 juillet 2024, au Gymnase Nicole Oba, à Talangaï, le sixième arrondissement de Brazzaville. Mais, elle n’a connu la participation que de trois départements (Pointe-Noire, Pool et Brazzaville), pour un total de 97 athlètes. Cette compétition nationale a tout au moins permis d’évaluer le niveau de performance des athlètes congolais et de promouvoir les luttes associées au Congo. Elle s’est déroulée sous les auspices de Békaye Gakou et Norbert Diansoki, premier et deuxième vice-présidents de la Fécola (Fédération congolaise de luttes associées), en présence de Distel Mbanzoulou, représentant du Ministère en charge des sports, et de Léonard Bossona, représentant du Cnosc (Comité national olympique et sportif congolais).

Par ces temps de crise financière, les fédérations ont du mal à organiser leurs activités sportives nationales. La Fécola a décidé d’être parmi les exceptions, en réussissant l’organisation de la 18ème édition du championnat national de luttes associées. Les 97 athlètes participants, venus de trois départements, étaient répartis dans quatre catégories dont les minimes (des écoliers de 12 ans à 14 ans), avec 24 garçons et 8 filles; les cadets (entre 15 et 17 ans) avec 20 garçons et 3 filles; les juniors (entre 18 et 20 ans) où on dénombrait 9 garçons et enfin les seniors (20 ans et plus) où on comptait 30 hommes et 3 femmes. Les autres départements, comme le Niari, n’auraient pas pu participer à cause des difficultés financières.
Pour le représentant du Cnosc, cette compétition est un indicateur des performances dans la formation des athlètes congolais. Selon lui, ce championnat national est une épreuve au cours de laquelle s’opère la sélection des meilleurs. «Les athlètes de 15 et 16 ans prétendent aux Jeux africains de la jeunesse de 2025. Les seniors étaient des candidats potentiels à la bourse olympique qui se pointe l’horizon. Au sortir de ce championnat, il y une liste qui sera adressée tant à la direction générale qu’au comité olympique, afin de sélectionner les meilleurs qui, dès la saison sportive prochaine, doivent se mettre aux entraînements, car ils vont représenter le pays à l’extérieur. En raison de ces échéances, il a invité les encadreurs à prendre encore en charge ceux qui ont émergé lors de cette compétition nationale», a précisé Léonard Bossona, qui a également tenu à rappeler que les luttes associées font partie des disciplines sportives retenues et suivies par le comité olympique.
Distel Mbanzoulou, représentant du Ministère en charge des sports, a, pour sa part, affirmé que «ce championnat national, se tenant à l’orée de la clôture de l’olympiade et à l’orée des Jeux olympiques, s’est tenu avec beaucoup de sérénité. C’était un moment important pour l’expression des talents, tant du point de vue des compétiteurs qu’au niveau des officiels techniques. Nous sommes convaincus que la Fécola est en marche».
Satisfait par la réussite de ce tournoi, le premier vice-président de la Fécola, Békaye Gakou a affirmé que «ce championnat national est le renouveau de la lutte qui vient de commencer». En effet, au cours de ce championnat, chaque athlète a eu l’opportunité de prouver les compétences cumulées pendant les entraînements. Ainsi, sur les 97 athlètes compétiteurs, au moins 20 ont été médaillés (or, argent, bronze). Il s’agit, entre autres, d’Atongui, Jérémie Mambou, Gloire Oko, Messi Louinguila, Erica Ngakali, Nestor Manonga. Le personnel technique et les officiels ont reçu des diplômes d’honneur.

Céleste Exaucé
SINDOUSSOULOU

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