Il s’est tenu, du 1er au 3 mars 2024, au salon V.i.p du Stade Alphonse Massamba-Débat de Brazzaville, un stage de formation des formateurs d’enfants en rugby. Initiée par la Fédération internationale de rugby, cette formation a connu la participation d’une vingtaine d’entraîneurs venus des quatre coins des arrondissements de la ville capitale, Brazzaville. Les cérémonies d’ouverture et de clôture se sont déroulées sous le patronage du D.a.s (Directeur des activités sportives), Clor Samba-Samba, en présence du secrétaire adjoint du C.n.o.s.c (Comité national olympique et sportif congolais) Jean-Baptiste Ossé et du deuxième vice-président de la Fécorugb, Vincent Niambi Malaloua Azia.
Est-ce le signe du réveil du rugby au Congo? En tout cas, la Fécorug, que dirige le député Biscay Elbe Bidié, a saisi l’opportunité donnée par la Fédération internationale de rugby, pour relancer le rugby, sport pratiqué dans le pays avant même son indépendance. Mais, ses compétitions nationales ne se tiennent pas systématiquement chaque année, comme les autres sports collectifs. Pendant le séminaire, les formateurs ont bénéficié de cours théoriques et pratiques, sur le thème: «L’entrain, les enfants». Plusieurs thématiques ont été abordées lors de cette formation, entres autres: la charte d’un bon entraîneur de rugby; les méthodes d’entrainement chez un bon entraîneur; les précautions à prendre par un entraîneur avant le début de chaque séance d’entraînement, etc.
Au terme de cette formation, le deuxième vice-président de la Fécorugb, Vincent Niambi Malaloua Azia, satisfait de la moisson escomptée, a demandé aux bénéficiaires de faire bon usage des connaissances reçues. «Ce programme, qui fait partie intégrante de la nouvelle stratégie de la Fédération congolaise de rugby, pour promouvoir et développer la pratique du rugby en milieu juvénile, tout en créant les centres de formation de catégorie de U11 à U15, dans les différentes localités du pays, permettra d’augmenter le nombre d’athlètes et de recruter de nouveaux entraîneurs et arbitres durant les quatre prochaines années, pour préparer une équipe nationale jeune de rugby à 7, sans tricherie d’âge, dans les années avenir. Vous qui êtes la première promotion de ce projet, vous devriez vous mettre résolument au travail, après avoir reçu les outils nécessaires», a-t-il indiqué.
Pour le directeur des activités sportives, Clor Samba-Samba, le moment tant attendu est arrivé, pour que le rugby au Congo se développe. «J’ose croire que vous serrez d’accord avec moi qu’il y a un triptyque sportif: c’est de respecter la détection, l’organisation et enfin la formation. Voilà pourquoi je salue, en nom propre, les initiatives liées à la formation des formateurs et j’exhorte les différents participants aux sérieux et à être efficaces sur le terrain», a-t-il souligné. Rappelons que ce stage fait office de lancement du projet de développement du rugby des jeunes au Congo, un sport qui a besoin de compétition, pour le promouvoir. A la Fécorugb de s’engager de se mettre au travail pour cela.
Luze Ernest BAKALA