Le Royaume du Maroc est représenté à la 11ème édition du Fespam (Festival panafricain de musique). Sa délégation est conduite par Mustapha Messoudi, secrétaire général du Département de la jeunesse au sein du Ministère marocain de la jeunesse, de la culture et de la communication. Ce dernier a été reçu en audience par Mme Marie-France Lydie Hélène Pongault, ministre de l’industrie culturelle, touristique, artistique et des loisirs. Au sortir de cette rencontre, l’homme d’Etat marocain a présenté à la presse, la substance de leur entretien.
* Vous êtes à la tête d’une forte délégation marocaine pour prendre part à la 11ème édition du Fespam. De quoi avez-vous parlé avec la ministre de l’industrie culturelle, touristique, artistique et des loisirs?
** Nous sommes honorés d’être invités par Madame la ministre à la 11ème édition du Fespam qui se tient du 15 au 22 juillet 2023. Une forte délégation marocaine va prendre activement part à ce grand rassemblement musical. Un expert va participer au master class et deux instruments traditionnels vont être placés dans le musée. Le premier instrument représente la diversité de la culture marocaine et le second instrument vient d’être reconnu comme patrimoine de l’humanité par l’Unesco.
Nous avons profité de cette audience pour parler de la coopération entre nos deux pays en matière de d’industrie culturelle et, au besoin, de formation académique. Le Maroc dispose, depuis 40 ans, dans le domaine de la formation académique sur les questions de culture, des centres appropriés et professionnels sur les beaux-arts. La question de la jeunesse a été aussi abordée sur sa relation avec la culture. Nous allons mettre en place un cadre qui va nous permettre de poursuivre les discussions, afin d’aboutir à un accord de partenariat. Tout ça, pour le développement de la culture dans notre continent.
* Que peut attendre le public Brazzavillois des artistes marocains?
** Le Maroc dispose d’une grande diversité culturelle en matière de musique. Le public Brazzavillois aura l’occasion de découvrir une partie de cette musique.
Propos recueillis par
Narcisse MAVOUNGOU