La sélection nationale de football sénior hommes, les Diables-Rouges, s’est inclinée 0-1 contre les Lions de l’Atlas du Maroc, mardi 14 octobre 2025, au Complexe sportif de Rabat, en match retour du Groupe E, dans le cadre de la 10ème et dernière journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 de football Zone Afrique. Avec 1 point dans le classement général et donc dernier du Groupe E (Six sélections), sur un total de 8 matches, les Diables-Rouges sont éliminés. Une élimination pitoyable qui reflète la gestion décadente de son football, minée par des conflits de personnes.
Débutés le 18 novembre 2024, les éliminatoires Zone Afrique de la Coupe du monde football 2026 ont pris fin le 14 octobre 2025. Placé dans le Groupe E, les Diables-Rouges du Congo n’ont pu mieux faire que d’occuper la dernière place avec un seul point, derrière le Maroc (24 points), le Niger (15), la Tanzanie (10) et la Zambie (9). La sixième équipe, l’Erythrée, avait déclaré forfait.
Il faut rappeler que l’unique point des Diables-Rouges a été obtenu lors de sa confrontation face à la Tanzanie, au Stade Massamba-Débat, à Brazzaville, à l’issue de la 7ème journée. A en croire nombre d’analystes sportifs, les piètres prestations du Onze national congolais pendant ces éliminatoires, dans un groupe où il pouvait bien tirer son épingle du jeu, illustre, une fois de plus, que le football congolais est vraiment à genoux et nécessite une vraie thérapie.
«Au sortir des éliminatoires de la Coupe du monde 2026, on peut dire sans hésiter que le sport national est quasiment dans le coma. Dans toute les disciplines, rien ne marche. On ne peut pas continuer à exceller dans la médiocrité aussi longtemps. Il est temps qu’on tire les leçons de nos piètres prestations qui ne cessent de ternir l’image du pays et prendre des décisions courageuses. Il s’agit notamment d’éviter l’amateurisme, car les victoires se préparent. En clair, qui veut aller loin, prépare sa monture», nous a confié un analyste.
A notre avis, il ne faut pas attribuer la décadence du football congolais au Ministère en charge des sports, ni à la fédération. Elle est la résultante des relations calamiteuses entre les deux structures. Tant que les deux structures en charge de la gestion du football, chacune suivant ses prérogatives, n’améliorent pas leurs relations, en les professionnalisant, c’est-à-dire en les débarrassant de toute hypocrisie, de tout esprit revanchard et de toute arrogance, le football congolais ne va pas remonter. Et améliorer ces relations ne dépend que des hommes et femmes qui dirigent les deux structures.
Hervé EKIRONO







