Ayant été saisi, le 9 juin, par les présidents des clubs de football de Ligue 1, d’une situation de crise opposant les clubs à la Fécofoot (Fédération congolaise de football), le ministère en charge des sports a pris la décision, le samedi 13 juillet 2024, de suspendre provisoirement, l’autorisation d’utilisation des stades, accordée à la Fécofoot, pour la Coupe du Congo. Du coup, les quarts de finale de la Coupe du Congo n’ont pas pu être joués le dimanche 14 juillet. On assiste de nouveau à un bras de fer entre la Fécofoot et le ministère en charge des sports.

Dans leur motion de défiance, les dirigeants et représentants des clubs d’élite du football congolais évoquent, entre autres, des soupçons de corruption et des matches arrangés lors du championnat national de football. Devant cette situation, ils ont retiré leur confiance au Comité exécutif de la Fécofoot et suspendu la participation de leurs clubs à la Coupe du Congo et aux activités futures organisées par la fédération, jusqu’à nouvel ordre.

Le président Jean Guy-Blaise Mayolas

Cependant, de l’avis proche de la Fécofoot, cette motion de défiance est entachée d’irrégularités flagrantes. Les clubs étant affiliés à la Fécofoot et non au Ministère en charge des sports, ils n’ont pas le droit de s’adresser directement au ministère, par une telle motion. Par ailleurs, certains des signataires de cette motion de défiance ne sont pas membres des bureaux exécutifs des différents clubs. Ce qui remet en question la légitimité de cette démarche.
Ainsi, les quarts de finale de la Coupe du Congo qui devaient se disputer le dimanche 14 juillet 2024 n’ont plus eu lieu entre B.n.g (Bana nouvelle génération) et Inter-club, au Stade Alphonse Massamba-Débat, l’As Otohô face à Etoile du Congo, au Stade Marien Ngouabi d’Owando et le Fc Nathaly’s et Cara, puis l’As Cheminots/Inter-club, au Complexe sportif de Pointe-Noire. Une situation qui fait que le football congolais traverse de nouveau une période de tumulte, à cause du manque d’entente entre la Ministère en charge des sports et la Fécofoot. Bref, tant que le torchon brûle entre le ministre Hugues Ngouélondélé et le président Jean Guy-Blaise Mayolas, le football congolais continuera d’être la risée du continent, à l’instar de l’humiliation subie au Maroc. Affaire à suivre!

Luze Ernest BAKALA

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