Dans un courrier adressé au secrétaire général de la Fécofoot (Fédération congolaise de football), Badji Mombo Wantété, le 16 août 2024, depuis Paris (France), la Fifa (Fédération internationale de football association) a recommandé à la Fécofoot et au Ministère en charge des sports, «à chercher le dialogue et à trouver une solution à la situation actuelle dans les plus brefs délais». Reste maintenant à savoir si les responsables des deux entités sont prêts à enterrer la hache de guerre et à reprendre une collaboration constructive, pour le bien du football congolais.

C’est un secret de Polichinelle que le football congolais va mal et que les deux entités chargées de sa gestion sont actuellement à couteaux tirés. Cela se traduit par des décisions surprenantes qui pèsent négativement sur la vie du football.

Jean-Guy Blaise Mayolas, président de la Fécofoot.

Apparemment, les relations entre le Ministère en charge des sports et la Fécofoot, déjà chancelantes, se sont dégradées au lendemain de la cuisante défaite de l’équipe nationale, les Diables-Rouges, en juin dernier, face au Maroc (0-6), dans le cadre de la 4ème journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026, au Stade d’Agadir.
Cette défaite humiliante a poussé les responsables sportifs congolais à se rejeter la faute les uns sur les autres, à travers des conférences de presse. Entre les deux parties, tous les prétextes sont bons pour noyer l’autre, au lieu de se mettre ensemble et affronter les maux qui minent le football, chacun étant dans son couloir de responsabilité. Parmi les conséquences, il y a par exemple l’annulation de la Coupe du Congo, à la grande déception des férus du football. Les décisions comme la fermeture des stades et l’interdiction de diffusion des informations de la Fécofoot sur les médias nationaux, Radio et Télé-Congo, sont prises dans ce contexte de guerre ouverte entre les deux entités, au grand malheur du sport congolais. Dès lors, le sport-roi au Congo est entré dans une tourmente qui ne peut lui garantir aucun espoir de succès.
Les responsables des deux entités sont obligés de faire l’effort de sortir de ce climat délétère qui, par ailleurs, ne les honore pas. Ce n’est pas en chassant les uns ou en souhaitant le départ des autres que le football congolais va sortir de l’abîme. C’est en se mettant ensemble et en surmontant les égos qu’on peut y arriver. Les acteurs peuvent changer, mais le principe de fonctionnement est celui-là. Il faut donc un minimum de confiance entre cadres congolais, la nécessité de partager l’information de travail, pour créer un climat pouvant permettre au sport de produire des résultats encourageants. L’appel de la Fifa sera-t-il entendu? Attendons de voir!

Jean-Clotaire DIATOU

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