Le C.i.t.i (Conseil international pour la transmission intellectuelle) basé en France, a signé, lundi 18 septembre 2023, à Brazzaville, une convention de partenariat avec la H.a.l.c (Haute autorité de lutte contre la corruption). Au centre de cette convention, a indiqué le vice-président du C.i.t.i, «la formation du personnel, les questions de sensibilisation et l’amélioration des actions de son partenaire».
La délégation du C.i.t.i était conduite à Brazzaville par son vice-président, Pierre-Stanley Pérono. Composée de Mme Anastasie Florine Amougou, vice-présidente chargée des relations avec l’Afrique, et de M. José Francisco Rodriguez, secrétaire général, elle a eu une séance de travail avec les autorités de la H.a.l.c dont le clou était la signature de la convention de partenariat, par le président de la Halc, Emmanuel Ollita Ondongo, et le vice-président du C.i.t.i, Pierre-Stanley Pérono, chargé des relations avec l’Amérique du Nord, en présence des chefs des départements et du corps des enquêteurs au sein de la H.a.l.c. La convention va désormais encadrer la coopération entre les deux institutions.
Crée en 1923, le C.i.t.i est membre de la conférence des organisations internationale non-gouvernementales. Il est doté d’un statut participatif auprès du Conseil de l’Europe, et d’un statut consultatif ou d’observateur auprès des organisations internationales comme l’O.n.u, l’Unesco, l’O.i.t (Organisation internationale du travail) et l’O.m.p.i (Organisation mondiale pour la propriété intellectuelle).
Selon Pierre-Stanley Pérono, l’objectif du C.i.t.i «est de jouer un rôle de valorisation, d’innovation, d’amplification, de transmission et d’échanges dans les domaines du développement et de la promotion des activités intellectuelles». S’occupant des questions sociétales et environnementales et des nouveaux défis que la démocratie et l’Etat de droit doivent relever pour répondre aux exigences du 21ème siècle, le C.i.t.i ambitionne de mieux répondre aux enjeux de notre société, d’agir en faveur de son progrès dans la perspective d’élargir sa représentativité au niveau international, a laissé entendre son vice-président.
Pour Emmanuel Ollita Ondongo, la convention signée permettra aux deux institutions «de disposer d’une plateforme d’échange d’expériences, afin de booster leurs actions». Elle a une validité d’une année et les deux parties contractantes jouissent de leur autonomie.
Narcisse MAVOUNGOU