Et de huit pour Hygnas Embvani! L’écrivain congolais, basé en France, a publié, en juillet 2022, aux Editions Spinelle (Paris), son huitième roman, «La cadence des sentiments». Après «La face cachée du crépuscule», paru en décembre 2020. Ce nouvel ouvrage est une romance imaginée pour célébrer la beauté du métissage.

Déjà disponible en librairie, la nouvelle production littéraire d’Hygnas Embvani raconte, sur 410 pages, l’histoire de Marie, qui doit changer de vie et quitter, au plus vite, la ville aux charmes peints de rose… Les chants des sentiments tumultueux ont vaincu ses certitudes. La jeune femme ne souhaite nullement que les tensions qu’elle croit inévitables sèment la discorde entre le père et son fils: alors qu’elle vit une passion amoureuse dévorante avec Marco, son amant, Marie vient, malgré, elle d’enflammer le cœur de Giovanni… Plongé dans un profond désarroi par une séparation qu’il n’a pas vu venir, Marco part chercher du réconfort auprès de Laure, un amour de jeunesse, dans un choix qui l’égare.

«La cadence des sentiments», le nouveau roman d’Hygnas Embvani.
«La cadence des sentiments», le nouveau roman d’Hygnas Embvani.

De son côté, guidé par des sentiments amoureux qui, pourtant, l’aveuglent, Giovanni, son fils, s’aventure sur les traces de Marie, au cœur des tropiques où la jeune femme a trouvé refuge… Avec la complicité du temps qui s’enracine, à quelque distance de l’Equateur, les berges du fleuve qui les accueillent épient leurs murmures.
«A vrai dire, ce livre n’est pas mon idée, tout comme celui que j’ai fini d’écrire il y a deux ans de cela, mais que je n’ai toujours pas souhaité publier. La cadence des sentiments est née d’une demande des lecteurs qui avaient souhaité continuer le voyage commencé quelques années plus tôt avec un autre de mes ouvrages, «Le père, le fils et Marie». J’avais bien accueilli cette sollicitation, car moi aussi, j’avais l’envie de connaître ce qu’étaient devenus les héros de mon premier roman. Pour être franc, j’ai eu du mal à trouver mon rythme de croisière pour l’écriture de ce livre et puis, je ne sais pas comment, le scénario a trouvé sa place dans mon imagination. Après, les choses sont allées très vite», soutient l’auteur, à propos du fruit de son inspiration.
«Dans ce titre, il y a deux mots: cadence et sentiments, qui tiennent une place de choix. En effet, en faisant battre les cœurs, les sentiments puissants engendrent une cadence, laquelle, à son tour, va rythmer la façon dont les amoureux vont vivre leur passion. En réalité, avant le B.a.t ou bon à tirer, c’est-à-dire avant que je ne contractualise l’impression du livre pour son édition, le titre de ce roman a été «Le père, le fils et Marie. Saison 2». Ce titre qui se référait à mon premier ouvrage a une connotation religieuse, alors qu’en réalité, il s’agit d’une romance. C’est pour cela qu’au tout dernier moment, j’ai opté pour «La cadence des sentiments», explique l’auteur, à propos du titre de l’ouvrage.
Dans son nouveau roman, Hygnas Embvani parle aussi du royaume téké et sa divinité, le Kwembali. Explication: «Marie, l’héroïne de ce roman, est une fille métisse née d’un père téké et d’une mère russo-ukrainienne. Dans cette fiction, en faisant en sorte que la descendance de Marie puisse s’intéresser à l’histoire du Royaume Makoko par un séjour à Mbé, j’ai voulu, à ma manière, souligner l’intemporalité d’une civilisation qui fut jadis l’une des mieux organisées d’Afrique centrale, avant la pénétration coloniale. Et pour être sincère, j’ai aussi voulu que ce passage dans ce livre serve de repère à mes propres enfants et les aide à connaître qu’en dehors de la civilisation de leur mère au sein de laquelle ils sont nés et baignent, de l’autre côté de la Méditerranée, encore beaucoup plus loin que le Sahara, il y a une autre civilisation avec une grande histoire qui est la constituante d’une partie de leurs racines, un lieu où ils sauront bénéficier de la bénédiction et de la protection de leur divinité, le nkwembali ou le dieu des Tékés».
Né au Congo, Hygnas Embvani est un professionnel de l’emploi installé dans le Midi de la France. Il est universitaire et ancien militant de l’ex-U.j.s.c (Union de la jeunesse socialiste congolaise), creuset du P.c.t (Parti congolais du travail). «Le père, le fils et Marie» (Editions Edilivre), «Fidel Castro, sa victoire inattendue face à l’Amérique» (Editions de l’Onde) sont les premiers fruits de son ingéniosité.

Nana KABA

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