Le comité national I.t.i.e Congo a eu une rencontre, jeudi 14 décembre 2023, à Pefaco Hôtel Maya Maya, à Brazzaville, avec les différentes administrations publiques, grâce à l’appui du Prisp (Projet des réformes intégrées du secteur public), pour faire connaître l’évolution du processus dans le cadre des actions relatives à la préparation et à la troisième validation des rapports exercices 2021 et 2022.
Sous la direction de Florent Michel Okoko, secrétaire permanent du comité national I.t.i.e Congo, avec la participation de Christian Mounzéo, troisième vice-président, coordonnateur national de la Coalition Publiez-ce-que-vous-payez, et Jean-Aimé Brice Mackosso, également troisième vice-président, coordonnateur de la Commission diocésaine justice et paix de Pointe-Noire, cette rencontre a permis aux membres du comité d’échanger sur les sujets spécifiques liés aux secteurs extractif et forestiers telles que la transparence et la redevabilité.
La réunion a, aussi, répondu à la politique de proximité dont le comité national I.t.i.e a la mission, pour permettre au public de connaître l’origine et la gestion des revenus issus des ressources naturelles vendues par l’Etat et de suivre la mise en œuvre des exigences de la norme I.t.i.e. Cette rencontre est intervenue après celle de Pointe-Noire, tenue le mardi 12 décembre dernier, et qui a regroupé le secteur privé, notamment les sociétés extractives et forestières.
La norme internationale I.t.i.e stipule que «les pays conformes ont l’obligation de continuer à respecter les principes et les exigences de l’initiative, afin de conserver leur statut de pays conforme». Le Congo a déjà fait l’objet de deux validations et le pays se prépare à la troisième validation. Lors de la dernière validation, le Conseil d’administration international de l’I.t.i.e a félicité le Congo pour les progrès réalisés, au regard de son engagement, des résultats obtenus et de leur impact sur la transparence.
Mais, plusieurs recommandations étaient formulées à l’issue de cette validation. Le Congo a donc encore de nombreux défis à relever. Conformément à l’exigence 7 de la norme internationale I.t.i.e portant sur le débat public, le comité national I.t.i.e doit mener des actions de sensibilisation sur la mise en œuvre du processus I.t.i.e. Florent Michel Okoko a confirmé que «la tenue de ces rencontres, c’est une volonté du bureau du comité national de l’I.t.i.e de pouvoir faire que le dispositif mis en place dans l’exécution du plan d’actions, dans le processus de validation et de production des rapports sont essentiels pour la bonne marche de l’I.t.i.e au Congo. Il faut que cela soit bien compris par la grande représentativité des administrations publiques, pour montrer l’intérêt du pays à ce processus que porte le gouvernement. Les projets de rapports portant sur deux exercices, 2021 et 2022, sont déjà élaborés. Nous souhaitons parvenir à finaliser ce processus, afin d’être au même niveau que la production de la loi de finances. Ces éléments d’informations sont toujours essentiels pour le parlement de notre pays. C’est l’objectif que nous visons atteindre».
«Nous considérons que les ressources naturelles (comme le pétrole, le bois, les minerais, etc) d’un pays appartiennent à ses citoyens. Notre mission consiste à promouvoir la compréhension de la gestion des ressources naturelles, à renforcer la gouvernance et la redevabilité publiques et des entreprises, et à fournir les données nécessaires à l’élaboration des politiques et au dialogue multipartite dans le secteur extractif», telle est l’une des missions de l’I.t.i.e Congo.
Martin
BALOUATA-MALEKA