Ces derniers temps, les responsables des établissements scolaires, publics comme privés, abusent des parents d’élèves quant au paiement des droits d’inscription aux différents examens d’Etat. Les montants qu’ils exigent varient d’un établissement à un autre, selon la volonté desdits chefs d’établissements. Devant cette situation, le directeur départemental de l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation de Brazzaville, les a rappelés à l’ordre, en publiant les montants officiels d’inscription aux examens d’Etat.
Dans un communiqué de presse publié le 27 novembre 2023, à Brazzaville, Claude Alain Dangouama rappelle aux chefs d’établissements scolaires publics et privés que les frais officiels d’inscription aux examens d’Etat de l’enseignement général sont repartis ainsi qu’il suit:
– Bac: candidats officiels, Congolais: 5.000 f; candidats officiels étrangers: 15.000 f; candidats libres congolais: 15.000f; candidats libres étrangers: 20.000 f;
– Bepc: candidats officiels congolais: 4.000f; candidats officiels étrangers: 10.000 f; candidats libres congolais: 10.000f; candidats libres étrangers: 15.000 f;
– Cepe: candidats officiels congolais: 2.000f; candidats officiels étrangers: 3.000f; candidats libres congolais: 3.000f; candidats libres étrangers: 3.000 f.
«J’attache du prix au strict respect de cette disposition», a-t-il conclu. Reste à savoir si ces instructions seront prises en compte par les responsables des établissements scolaires. En effet, certains parents d’élèves, qui se disent sceptiques quant à l’application de cette mesure par les chefs d’établissements, pensent que ce rappel à l’ordre de la Direction départementale de l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation, est arrivé en retard.
Leur grand souhait est qu’une commission mixte (A.p.e.e.c, Ministère et Direction départementale de l’enseignement) soit mise en place afin d’assurer l’effectivité de cette mesure. Car, à en croire certains parents d’élèves, au Congo, nombre de décisions prises, sont restées lettres mortes et peinent toujours à être appliquées, à cause du manque de suivi. Il faut aussi souligner que ces abus aux allures d’escroquerie concernent quasiment l’ensemble du pays.
Hervé EKIRONO