Débutés le 26 juillet 2024, les Jeux olympiques de Paris se poursuivent normalement, jusqu’au dimanche 11 août. Les quatre athlètes congolais qui y participaient, notamment Freddy Mayala et Vanessa Bobimbo (natation),  le pongiste Saheed Idowu (34 ans), 9ème place au classement I.t.t.f-Africa (équivalente au 117ème rang mondial), et Natacha Ngoye Akamabi (31 ans), (athlétisme), ont tous été éliminés dès les premiers tours. La délégation congolaise aux J.o revient donc bredouille à la maison. Cette nouvelle désillusion illustre le manque de préparation adéquate des athlètes, tant décrié.

Qualifiés grâces aux places d’universalité, les 4 athlètes aux J.o de Paris 2024 ont quitté précocement la compétition, mais avec le sentiment d’avoir donné le meilleur d’eux-mêmes, dans les trois disciplines où ils ont participé (natation, athlétisme et tennis de table). En clair, comme on s’y attendait, le miracle ne s’est pas produit pour le Congo aux J.o de Paris.

Natacha Ngoye (au milieu).

Au tennis de table, le parcours olympique du pongiste congolais, Saheed Idowu, s’est arrêté dès l’étape des 32ème de finale, après une honorable défaite face au Suédois Calbiac. En effet, le Congolais (117ème mondial), a hérité d’un gros morceau, avec un adversaire classé 25ème mondial. Car, c’est finalement à l’appel que s’est joué le sort du match. Moins précis et malgré le soutien du public apparemment acquis à sa cause, le pongiste congolais a fini par s’incliner (11-9), un score synonyme d’élimination et de retour au bercail.
Par contre, en athlétisme, Natacha Ngoye Akamabi, fidèle à sa réputation de «Flèche naturelle», a pu terminer première de sa série, avec un temps de 11,34 sur 100 mètres. Mais, à l’issue du deuxième tour de sélection, elle a terminé malheureusement à la 6ème place, qui a valu son élimination. Parce que, devant elle, 3 athlètes affichaient des chronos plus favorables par rapport à la représentante congolaise, tant attendue au 100 mètres.

Le nageur congolais Freddy Mayala

A la natation, en revanche, Freddy Mayala a été éliminé, sans ambages, dès le premier tour du 50 mètres nage-libre. Le Congolais a battu son record personnel de plus d’une seconde. Il faut dire qu’au départ de la série 2, le représentant congolais a occupé la deuxième place avec 27,52, un temps largement insuffisant pour espérer poursuivre l’aventure olympienne, car il a finalement terminé à la 65ème place, sur 72. Signalons que seuls les 16 meilleurs athlètes ont pu se qualifier pour les demi-finales de cette épreuve.
Toujours à la natation, Vanessa Bobimbo a été éliminée dès le premier tour du 50 mètres nage-libre. La nageuse congolaise qui a occupé la première place lors de la série 1, avec 33,1, pulvérisant au passage son record personnel de 37,37 qui datait des Mondiaux de Fu coca, en 2023. Il s’agissait, en effet, d’un chrono satisfaisant à titre personnel, mais insuffisant pour poursuivre la compétition, puisque les temps de qualification étaient inférieurs à 24,80, avec une option de repêchage de 24,87, pour accéder aux demi-finales. Avec un temps de 33,1, Vanessa Bobimbo s’est classée donc à la 73ème place sur 79 nageuses.

Vanessa Bobimbo, nageuse congolaise

A en croire nombre d’analystes sportifs, ces différentes moissons prouvent à suffisance que les athlètes congolais sont encore au bas de l’échelle, en ce qui concerne les compétitions de très haut niveau. Il revient donc aux dirigeants sportifs, à différents niveaux, de tirer les leçons de cette nouvelle déconvenue. Il s’agit donc de songer à mieux préparer l’avenir des athlètes congolais, afin de prétendre à de meilleures performances. C’est le cas de le signaler déjà les préparatifs des Olympiades de Los Angeles 2028, aux Etats-Unis.

Hervé EKIRONO

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