Placée sur le thème, «l’accord en action, reconstruire la biodiversité», la journée internationale de la biodiversité a été célébrée, lundi 22 mai 2023. Dans le cadre de cette célébration, un forum en ligne a été organisé sur la protection de l’environnement dans le Bassin du Congo. Il a réuni plusieurs hauts dirigeants et défenseurs de l’environnement, dont Mme Rosalie Matondo, ministre de l’économie forestière, et d’autres invités à travers le continent. Cette rencontre avait entre autres objectifs, de discuter des mesures innovantes permettant d’améliorer la santé écologique du Bassin du Congo.

Le Bassin du Congo abrite la deuxième plus grande forêt tropicale du monde après l’Amazonie, en Amérique latine. Il est important de protéger l’environnement de ce grand poumon écologique, en raison de l’importance immense de son éco-système. La protection de la faune de manière générale fait partie de cette préoccupation fondamentale. Espèce en voie d’extinction, l’éléphant de forêt doit ainsi être protégé, pour regénérer sa population.
Pour la ministre Rosalie Matondo, «le Bassin du Congo, qui abrite une importante population d’éléphants de forêt, est confronté à une multitude de menaces anthropiques et climatiques, qui rendent urgent le renforcement des efforts de convention». La ministre de l’économie forestière a également souligné le rôle que peut jouer la protection des éléphants pour booster le secteur touristique et améliorer la vie des populations. «Les éléphants écologiques sont une espèce cruciale dans le Bassin du Congo et leur protection est essentielle pour stimuler le tourisme, la résilience climatique et les moyens de substance des communautés locales», a-t-elle déclaré.
Pour sa part, John Scanlon, directeur général de la Fondation de l’initiative pour la protection des éléphants, pense que «la journée internationale de la biodiversité 2023 doit absolument servir de signal d’alarme pour les gouvernements, l’industrie, les préteurs multilatéraux et la société civile, afin de revitaliser les efforts de conservation du Bassin du Congo et de protéger ses espèces emblématiques».
Rappelons que Brazzaville, la capitale, abrite, en octobre ou novembre prochain, le deuxième sommet des trois bassins forestiers tropicaux du monde, après le premier tenu en juin 2011, qui s’était terminé par la déclaration de Brazzaville. L’occasion d’évoquer le sort de l’éléphant de forêt, menacé de disparition dans le Bassin du Congo.

Roland KOULOUNGOU

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