L’humanité célèbre, le vendredi 8 mars, la journée internationale des droits de la femme. Dans un monde confronté à de multiples crises qui exercent une pression énorme sur les communautés, la réalisation de l’égalité entre les femmes et les hommes n’a jamais été aussi cruciale. Pour l’édition 2024, placée sous le signe de l’investissement en faveur des femmes, le secrétaire général de l’Onu, António Gutteres, affirme être «aux côtés des femmes et des filles qui luttent pour leurs droits et s’engagent à accélérer les progrès».

Souvent considérées comme couche faible de la société, les femmes jouent un rôle essentiel dans l’agriculture. En 2010 par exemple, elles représentaient 43% de la main d’œuvre agricole dans les pays en voie de développement. En Afrique subsaharienne et en Amérique latine, les femmes sont majoritaires dans le secteur des produits agricoles à haute valeur ajoutée. On estime que les rendements agricoles de 34 pays en développement pourraient connaître une augmentation moyenne de 4%, si les femmes avaient accès aux mêmes ressources que les hommes. Cette augmentation permettrait une réduction de la malnutrition atteignant les 17%. Ce qui représenterait quelque 150 millions de victimes de malnutrition au moins dans ces 34 pays.
Raison pour laquelle le secrétaire général des Nations unies plaide pour une accélération des progrès en matière de droits et d’égalité juridique. «Nous honorons les femmes et les filles du monde entier et nous saluons tous les résultats qu’elles ont obtenus dans la lutte pour l’égalité. Les femmes et les filles ont réalisé des progrès considérables, en renversant les barrières, en déconstruisant les stéréotypes et en montrant la voie du progrès vers un monde plus juste et plus égalitaire. Pourtant, elles se heurtent à d’immenses obstacles», a-t-il dit.
Par ailleurs, António Gutteres a décrié les injustices dont est victime la couche féminine. «Des milliards de femmes et de filles sont marginalisées et font face à l’injustice et à la discrimination, tandis que l’épidémie persistante de violence à l’égard des femmes reste une honte pour l’humanité», a-t-il déclaré.
Le thème de cette année est «investir en faveur des femmes». Selon le secrétaire général de l’Onu, ce thème «nous rappelle que pour mettre fin au patriarcat, il faut mettre de l’argent sur la table. Nous devons soutenir les organisations de femmes qui sont en première ligne de ce combat. Nous devons également investir dans des programmes visant à mettre fin aux violences à l’égard des femmes et à favoriser l’inclusion et le rôle de premier plan des femmes dans l’économie, les technologies numériques, la consolidation de la paix et l’action climatique».
«Nous devons également augmenter le nombre de femmes occupant des postes de direction dans les entreprises, la finance, les banques centrales et les ministères des finances. Cela peut contribuer à stimuler les investissements dans des politiques et des programmes qui répondent aux besoins des femmes et des filles», a-t-il poursuivi.
Signalons que les droits des femmes constituent un chemin sûr vers des sociétés équitables, pacifiques et prospères. «Ils sont bénéfiques pour nous toutes et tous», a conclu le secrétaire général de l’Onu.

Urbain NZABANI

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