A la veille de la journée internationale des droits de l’homme, célébrée le 10 décembre de chaque année, le directeur exécutif du C.a.d (Centre d’actions pour le développement), Trésor Nzila Kendet a dévoilé, lors d’une conférence de presse, vendredi 8 décembre 2023, au Cinu (Centre d’informations des Nations unies), en présence des représentants de quelques familles de victimes à Brazzaville, un rapport de 132 pages intitulé: «Quand le déni des droits humains est au pouvoir». Ce rapport alarmant, basé sur les atteintes des droits de l’homme en République du Congo, recense 572 cas de violation des droits humains, en 2022, et 2.098 cas de janvier à novembre 2023.

Le rapport du C.a.d aborde des sujets aussi préoccupants comme l’emploi, la liberté de la presse et la liberté d’expression, la situation des enseignants vacataires et des agents de santé sans statuts, les expulsions forcées qui laissent les populations sans abri, etc. «Des exécutions extrajudiciaires, des expulsions forcées, des atteintes aux libertés individuelles, mais aussi collectives. Nous avons également documenté de sérieux problèmes en ce qui concerne l’accès aux soins de santé, mais aussi à l’eau et à l’électricité», a indiqué Trésor Nzila Kendet.
Pour le directeur exécutif du C.a.d, «les magistrats pourtant bien payés, sont complices de cette situation. Ils ne sont pas capables d’ouvrir les dossiers et de les faire aboutir», a-t-il déclaré. «Des dizaines de familles ont été endeuillées et de nombreux jeunes ont été faits handicapés, à cause de la torture», a-t-il fait savoir.
Le Congo a pourtant ratifié la convention de lutte contre la torture. Mais, Trésor Nzila Kendet constate que «les locaux de la police et de la gendarmerie nationale sont des lieux de torture». «Ça torture à longueur de journée. Des intimidations, des insultes, des menaces, tout cela est condamnable», a-t-il insisté. C’est donc «une pratique officielle, les agents de la police et de la gendarmerie nationale se servent des outils de l’Etat pour commettre ces actes odieux». «La situation des droits humains au pays est inacceptable. Elle s’est empirée cette année», a reconnu, le directeur exécutif du C.a.d.

Chrysostome
FOUCK ZONZEKA

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