A l’occasion de la journée internationale des droits de l’homme, célébrée le 10 décembre de chaque année, la C.n.d.h (Commission nationale des droits de l’homme) a organisé, du 10 au 11 décembre 2024, à son siège, à Brazzaville, une causerie-débat sous le thème: «Nos droits, notre avenir, maintenant». Ouverts par Saturnin Jean-Claude N’Tari, deuxième vice-président de la C.n.d.h, en lieu et place du président de la C.n.d.h empêché, les travaux de cette causerie-débat ont réuni les membres et le personnel de la C.n.d.h, quelques parlementaires, des représentants des institutions nationales et des organisations de défense des droits de l’homme, ainsi que de nombreux invités.

La causerie-débat organisée par la C.n.d.h, pour marquer le 76ème anniversaire de l’adoption de la D.u.d.h par les Nations unies, était une occasion importante de réfléchir au rôle central des droits de l’homme dans le développement des Nations. Les parties prenantes ont débattu sur des sous-thèmes comme «la détention préventive abusive, la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants: violation/atteintes graves des droits de l’homme et de la dignité humaine», la «famille et les droits de l’enfant», le «droit à un environnement sain et propice», animés par des experts.

Une vue de l’assistance pendant la cérémonie d’ouverture de la causerie-débat sur les droits de l’homme.

Dans son discours d’ouverture, Saturnin Jean-Claude N’Tari a rappelé l’importance de la Déclaration universelle des droits de l’homme, le défi de son respect face aux guerres et autres violences qui éclatent dans le monde, les progrès réalisés dans le pays et les défis qui persistent encore. Il a appelé à renouveler l’engagement avec cet instrument important, ainsi que ses principes. «Je me permets de reconnaître, sans risque de me tromper, que la Déclaration universelle des droits de l’homme demeure d’actualité. La méconnaissance de son contenu et de son pouvoir transformateur est préjudiciable», a-t-il déclaré. Il a appelé les acteurs politiques, les spécialistes des droits de l’homme ainsi que les populations à «s’approprier cet outil qui garantit, à chacun, la liberté, l’égalité et la dignité». Le deuxième vice-président de la C.n.d.h a également condamné «la recrudescence des gangs de jeunes dont les actes de barbarie portent atteinte à la liberté et à la sécurité des citoyennes et citoyens congolais». Ci-après, l’intégralité du discours du deuxième vice-président de la C.n.d.h.

Roland KOULOUNGOU

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