Après la journée mondiale de la liberté de la presse, le 3 mai dernier, dont la célébration à Brazzaville, par le C.s.l.c (Conseil supérieur de la liberté de communication) a connu des avatars, d’abord reportée au jeudi 4 mai, «pour cause de calendrier gouvernemental», suivant le communiqué publié le mardi 2 mai soir, puis carrément annulée, alors que des personnalités invitées, n’étant pas au courant de l’annulation, se sont rendues au Mémorial Pierre Savorgnan De Brazza, où la célébration devait avoir lieu, l’U.p.p.c et des responsables d’associations professionnelles de journalistes ont publié, mardi 9 mai, une déclaration appelant le C.s.l.c à plus de responsabilité. Ci-après, l’intégralité de la déclaration de l’U.p.p.c.
«Célébrée chaque 3 mai, la Journée mondiale de la liberté de la presse, instituée par l’Unesco, honore le travail des journalistes à travers le monde. La trentième édition, qui s’est tenue le mercredi 3 mai 2023, s’est déroulée, à Brazzaville, dans de bonnes conditions, malgré la confusion générée par le dysfonctionnement du Conseil supérieur de la liberté de la communication (C.s.l.c), qui n’a pas pris la mesure de cette manifestation symbolique pour la presse.
En effet, la tentative, par le Conseil supérieur de la liberté de la communication, de vouloir glisser le calendrier pour des raisons internes à cette institution, a perturbé la communauté des journalistes congolais qui n’ont pas pu agrémenter cette cérémonie. L’Union des professionnels de la presse du Congo (U.p.p.c) félicite le gouvernement de la République pour avoir permis, in fine, la réalisation de cette manifestation, en présence de Monsieur Anatole Collinet Makosso, Premier ministre, chef du gouvernement.
Organe d’autorégulation issu des assises de la presse congolaise, l’Union des professionnels de la presse du Congo (U.p.p.c) interpelle le Conseil supérieur de la liberté de la communication, institution de régulation, sur les différents dysfonctionnements de son bureau qui affectent négativement la corporation et ternit l’image de l’institution. A ce jour, outre ses fonctions régaliennes de régulation, le Conseil supérieur de la liberté de communication, devrait, ensemble avec les pouvoirs publics et les associations socioprofessionnelles, se préoccuper beaucoup plus de la mise en œuvre des actes des assises de la presse congolaise tenues en octobre 2018.
L’Union des professionnels de la presse du Congo exhorte le Conseil supérieur de la liberté de communication à plus de responsabilité, en sortant des querelles de personnes et appliquer les textes qui régissent le fonctionnement de cette institution. Une institution qui nécessite une gouvernance apaisée, pour mieux servir la cause des professionnels des médias qui ont la vocation de servir une information de qualité à nos concitoyens».