A l’instar des autres pays membres de l’O.i.p.c (Organisation internationale de la protection civile), le Congo a commémoré la journée mondiale de la protection civile, célébrée le 1er mars de chaque année, à travers une série d’activités organisées par le Commandement de la sécurité civile, du vendredi 28 février au samedi 1er mars 2025, sous le thème: «La protection civile, gage de sécurité pour la population».

Ainsi, vendredi 28 février, il y a eu une communication en lien avec le thème de cette journée, tandis que le samedi 1er mars, c’était la journée portes ouvertes à la caserne principale des sapeurs-pompiers, à Brazzaville, le tout sous le patronage du général de première classe Albert Ngoto, commandant de la sécurité civile, entouré de membres de son commandement, en présence des officiers et agents de ce corps de la Force publique, des représentants de certains départements ministériels (économie forestière, affaires sociales), de l’I.g.n (Institut géographique national), de l’A.r.p.c.e (Agence de régulation des postes et communications électroniques) et du Bureau d’enquête et d’accident de l’aviation civile.
Deux temps forts ont marqué la rencontre du vendredi 28 février: la présentation d’une communication en lien avec le thème de la journée, par le lieutenant de police Mengue Matondo, directeur de l’administration et du personnel au Commandement de la sécurité civile, suivi d’une série de questions et d’échanges. Dans son exposé, le lieutenant Mengue Matondo a souligné que «la collaboration entre différents acteurs est cruciales pour une réponse efficace. Une coordination adéquate permet de maximiser les ressources et d’assurer une intervention rapide et organisée». Selon lui, «il est essentiel que chaque acteur, qu’il soit gouvernement, associatif ou citoyen, s’engage activement dans cette démarche, pour renforcer notre résilience collective face aux défis futurs», a-t-il indiqué.
Au cours de cette conférence, plusieurs sujets ont été abordés comme la sécurité des données numériques et la lutte contre la cybercriminalité, la nécessité d’acquérir la carte géographique national mise à jour, pour mieux répondre aux alertes. La question de la protection des citoyens menacés par les incursions d’éléphants dans certaines localités du pays a également été abordée.
Face aux préoccupations soulevées, sur la nécessité de mettre en place, dans chaque structure, des équipes de sécurité civile, pour une réponse rapide en cas d’incident, le général Albert Ngoto a évoqué la formation du personnel, à travers Internet, au sein de chaque entité. Ensuite, l’acquisition des équipements. «Nous pouvons aider à la commande d’engins anti-incendie et former vos propres personnels. Ainsi, vous avez un embryon d’unité d’intervention, en attendant que nous venions en appoint», a-t-il précisé.
Le samedi 1er mars, c’était la journée portes ouvertes, afin de mettre en évidence le matériel d’extinction des feux et les opérations de sauvetage. Il s’est agi également de sensibiliser le grand public, dont les enfants de la communauté scolaire, aux manœuvres d’intervention et aux efforts de ces femmes et hommes courageux qui volent au secours des personnes en danger de mort, de les initier aux mesures et actions préventives à entreprendre, notamment les gestes de premiers secours pour apporter assistance à une victime, en cas d’accident, d’incendie ou autres situations d’urgence. Comme on peut le remarquer, la journée mondiale de la protection civile aura été un moment de grande communication sur le travail des sapeurs-pompiers, dans tous leurs compartiments.
Roland KOULOUNGOU