Créée en 1954 par les Nations unies et célébrée le 20 novembre de chaque année, la journée mondiale de l’enfance et de l’adolescence a connu une célébration toute particulière à Brazzaville, sous le patronage du président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, en présence du Premier ministre chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso, des membres du gouvernement, dont la ministre des affaires sociales, de la solidarité et de l’action humanitaire, Mme Irène Marie Cécile Mboukou-Kimbatsa, des représentants des organisations internationales, dont la docteure Chantal Umutoni, représentante de l’Unicef au Congo et des membres du parlement des enfants avec à leur tête la présidente Grâce Frédérique Baboutila Babingui.

Plusieurs activités ont été menées à Brazzaville, à l’occasion du 34ème anniversaire de la Convention relative aux droits de l’enfant, sous le thème: «L’impact du changement climatique sur les droits des enfants». En effet, la veille, durant la journée du 19 novembre, il y a eu des ateliers thématiques, un planting d’arbres au C.e.g de Mfilou, le 7ème arrondissement de la ville capitale, sous la coordination de l’Unicef (Fonds des Nations unies pour l’enfance).
La 20 novembre, il y a eu une cérémonie de commémoration de l’adoption de la convention relative aux droits de l’enfant, couplée à la Journée mondiale de l’enfance, sous le patronage du président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, en présence du Premier ministre Anatole Collinet Makosso, et bien d’autres officiels. Dans son allocution, Mme Chantal Umutoni a reconnu que le Congo déploie des efforts pour promouvoir et protéger les droits des enfants, mais qu’il reste tout de même des progrès importants à réaliser.
Pour la ministre Mboukou-Kimbatsa, «l’enjeu de la lutte contre le changement climatique e,t partant, de la préservation de l’environnement, est le futur des enfants», car cela permet de lutter contre «les maladies diarrhéiques, le paludisme et la malnutrition, qui sont les trois premières causes de mortalité infantile». Ce qu’a confirmé le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, qui a indiqué que «les enfants du Congo demandent aux acteurs politiques que nous sommes, pour chacun d’entre eux, santé, éducation, égalité et protection».
Dans son mot de circonstance, la présidente du parlement des enfants du Congo, Grâce Frédérique Baboutila Babingui a saisi cette opportunité pour rappeler l’importance des droits des enfants. «Pour cette journée qui est consacrée à la célébration des droits de l’enfant, nous invitons nos parents, frères et sœurs à mieux connaître nos droits, car plusieurs personnes les ignorent encore. En effet, on remarque, malheureusement, que plusieurs enfants de notre pays sont encore privés de leurs droits. C’est triste de voir encore des enfants sans acte de naissance, des enfants qui meurent parce qu’ils n’ont pas été soignés ou encore ont été mal soignés, des enfants dans les marchés au lieu d’être à l’école et plusieurs autres faits tristes pour les enfants. Et que dire de la protection? Nos écoles, nos rues et mêmes nos maisons ne sont plus des endroits très sûrs pour les enfants. S’il vous plaît, aidez-nous à bien grandir, s’il vous plait. Pour bien grandir, nous avons entre autres besoin d’être protégés des violences ainsi que des conséquences du changement climatiques», a-t-elle déclaré.

Urbain NZABANI

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