Tribunal de grande instance d’Owando

Deux hommes condamnés pour détention d’écailles et griffes de pangolin géant

Deux trafiquants fauniques, à savoir Jean-Henri Oyéla et Prospère Epandézé, ont été condamnés, jeudi 3 octobre 2024, à douze mois de prison ferme par le Tribunal de grande instance d’Owando, dans le Département de la Cuvette. Cette peine est assortie de 200 mille francs Cfa d’amendes pour chacun des deux condamnés. Reconnus coupables de détention, circulation et tentative de commercialisation de deux gros sacs avec une quantité importante d’écailles et de griffes de pangolin géant, une espèce animale intégralement protégée par la loi dans notre pays, les deux condamnés vont aussi verser solidairement à l’Etat une somme de 2 millions de francs Cfa, à titre de dommage et intérêts.

Interpellés le 10 août 2024, par les services de gendarmerie, avec l’appui des agents de la Direction départementale de l’économie forestière et du P.a.l.f (Projet d’appui à l’application de la loi sur la faune sauvage), les sieurs Jean Henri Oyéla et Prospère Epandézé, en provenance de la ville de Ouesso, ont comparu les 22 août et 19 septembre derniers au Tribunal de grande instance d’Owando, sur le délit de détention, circulation et tentative de commercialisation de deux gros sacs d’écailles et griffes de pangolin géant.
Jean-Henri Oyéla et Prospère Epandézé condamnés à douze mois de prison ferme à Owando
Le pangolin géant
Après avoir reconnu les faits, ils ont écopé de douze mois de prison ferme, assortie de deux cent mille francs Cfa d’amendes chacun à l’issue d’une troisième audience qui s’est déroulée jeudi 3 octobre. A cela s’ajoute, une somme de deux millions de francs Cfa de dommage et intérêts que ces derniers doivent verser à l’Etat.
Le commerce illégal des produits de faune conduit à l’extinction des espèces fauniques. Conscient de cette menace, notre pays s’est engagé à protéger ses espèces animales en voie d’extinction. Un travail est régulièrement accompli par les autorités dans ce sens et les contrevenants à la loi sont sanctionnés. Rappelons que le 25 août dernier, toujours à Owando, un présumé trafiquant a été arrêté avec une peau de panthère (espèce animale intégralement protégée) qu’il cherchait à revendre. Un procès sur une affaire pareille est aussi en cours dans le même tribunal.
Evariste LELOUSSI

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