Trois présumés délinquants fauniques dont deux étaient arrêtés le 3 août 2024 à Loandjili, dans le 4ème arrondissement de Pointe-Noire, avec deux pointes d’ivoire d’éléphants et un autre interpellé le 27 août à Sibiti, dans le Département de la Lékoumou avec des dents d’éléphant vont comparaître, vendredi 27 septembre, respectivement devant les Tribunaux de grande instance de Pointe-Noire et de Sibiti, pour présomption d’abattage, détention et circulation des trophées d’éléphant, une espèce animale intégralement protégée par la loi dans notre pays.
Les trois présumés délinquants fauniques ont été appréhendés au cours des opérations conjointes menées par les services de gendarmerie et de police, en collaboration avec les agents des Eaux et forêts qui ne ménagent aucun effort pour faire respecter la loi sur la faune sauvage et les aires protégées au Congo. Cette loi prescrit, en son article 27, que «l’importation, l’exportation, la détention et le transit sur le territoire national des espèces intégralement protégées et leurs trophées sont strictement interdits, sauf dérogation spéciale de l’administration des eaux et forêts pour les besoins de la recherche scientifique». Ainsi, les trois prévenus vont répondre de leurs actes devant la justice.

L’individu présenté au Tribunal de grande instance de Sibiti

La première affaire implique deux individus arrêtés le 3 août dernier, à Loandjili, dans le 4ème arrondissement de Pointe-Noire, avec deux pointes d’ivoire d’éléphant emballées dans un sac. Selon une source proche du dossier, «ces produits fauniques proviendraient des forêts du village Mabanda, District de Nyanga, dans le Département du Niari, avec comme objectif de les revendre à Pointe Noire».
La deuxième audience concerne un individu interpellé le 27 août, à Sibiti, dans le Département de la Lékoumou, en possession des dents (canines) d’éléphant. Il était présenté mercredi 4 septembre, au procureur de la République près le Tribunal de grande instance de cette localité. Selon les enquêtes, «c’est dans une forêt du village Satou, située à plus de cent kilomètres de Sibiti qu’il a commis son forfait».
Notons que dans ces deux affaires, le P.a.l.f (Projet d’appui à l’application de la Loi sur la faune sauvage), en collaboration avec les autorités compétentes, apporte son appui technique. Les individus mis en cause encourent des peines allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement ferme, avec de fortes amendes dont le plafond est de cinq millions de francs Cfa, conformément à la loi.

Evariste LELOUSSI

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