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La Coalition Tournons-la-page sollicite la grâce présidentielle en faveur de Mokoko et Okombi-Salissa

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Jean-Marie Lichel Mokoko, André Okombi-Salissa.
Coalition Tournons-la-page Congo

Pour une grâce présidentielle en faveur de Mokoko et Okombi-Salissa

La Coalition Tournons-la-page Congo (T.l.p Congo), sous la conduite de Christian Mounzéo, poursuit sa lutte pour la libération des personnalités politiques dont Jean-Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa. Cette fois-ci, elle sollicite la grâce présidentielle, en faveur des deux acteurs politiques de l’opposition, dont le premier a été condamné, en 2018, à 20 ans de prison ferme, «pour atteinte à la sûreté intérieure et de détention illégale d’armes et munitions de guerre», pour une histoire de tentative de coup d’Etat qu’il a toujours niée et le deuxième, en mars 2019, à 20 ans de travaux forcés, pour les mêmes griefs. Le plaidoyer a été fait dans une déclaration rendue publique le 10 décembre 2023, à Brazzaville, à l’occasion du 75ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, célébré sous le thème: «Dignité, liberté et justice pour tous».

Au Congo-Brazzaville, les geôles grouillent de monde dont des acteurs politiques. Les plus célèbres sont l’ancien chef d’Etat-major général des Fac (Forces armées congolaises), le général de division Jean-Marie Michel Mokoko, et l’ancien ministre André Okombi-Salissa. Devenu homme politique après son exil en France à la suite de sa démission, en 1993, de ses fonctions de chef d’Etat-major général des Fac, sous le Président Pascal Lissouba, Jean-Marie Michel Mokoko fut conseiller chargé des questions de paix et de sécurité en Afrique du Président Denis Sassou-Nguesso, entre 2007 et 2015. A la suite des divergences sur le changement de la Constitution, et il se présente contre son ancien mentor à l’élection présidentielle de 2016 et obtint un grand soutien électoral inattendu dans la partie Sud du pays.
Jean-Marie Lichel Mokoko, André Okombi-Salissa.
Les douze responsables d’O.n.gs sollicitant la grâce présidentielle en faveur de Mokoko et Okombi-Salissa.
André Okombi-Salissa fut un grand proche du Président Denis Sassou-Nguesso pour lequel il s’impliqua profondément dans la guerre de juin-octobre 1997 qui aboutit au renversement du régime Lissouba. Le changement de la Constitution consacra la rupture entre les deux hommes, après quelques années de froid.
Mais, quelque répréhensible ou grave qu’ait été leur «crime», la coalition Tournons-la-page Congo estime qu’il est temps pour le Président congolais, Denis Sassou-Nguesso, de passer l’éponge au nom de la paix et pour des raisons de stabilité politique. Tant la grâce présidentielle est une disposition légitime et légale, instituée par l’article 92 de la Constitution du 25 octobre 2015.
«En octobre 2023, T.l.p Congo a de nouveau écrit au Président de la République, pour solliciter une rencontre dans le but d’échanger avec lui sur les motivations de cette démarche. Pour cela, T.l.p Congo a sollicité l’appui des Présidents des deux chambres du parlement, du secrétaire permanent du Conseil consultatif du dialogue, du secrétaire permanent du Conseil consultatif des sages et des notabilités traditionnelles, du président du Conseil œcuménique des Églises chrétiennes, du président de la Coordination des Églises de réveil du Congo, du président de la Conférence des évêques du Congo et du président du Conseil islamique, pour faciliter cette rencontre», rappelle la coalition.
Ces sollicitations sont restées malheureusement lettres mortes jusque-là. Tant Brazzaville s’est toujours défendue, en expliquant que ce sont des prisonniers de droit commun et que la Justice est indépendante au Congo. Et T.l.p Congo d’évoquer les qualités du Chef de l’État en matière de règlement des crises. «Monsieur le Président de la République, il est vrai que «la Justice est rendue sur le territoire national au nom du peuple congolais», comme prévu par l’article 167 de la Constitution, mais il n’en demeure pas moins vrai qu’au nom du même peuple, vous êtes investi du droit de grâce. Votre capacité à dialoguer et à pardonner ne laisse aucun doute, lorsque nous parcourons l’histoire de notre pays», insistent les douze responsables d’organisations de la société civile, signataires de la déclaration, qui espèrent que le numéro un congolais peut faire preuve de magnanimité.
John NDINGA NGOMA

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