Gouvernance forestière
La société civile demande l’annulation des autorisations provisoires accordées
aux sociétés forestières
Dans un point de presse tenu vendredi 27 juin 2025, à Brazzaville, les organisations de la société civile parties prenantes à la gestion durable des forêts ont publié une note de position dans laquelle elles expriment leurs vives préoccupations devant la poursuite des activités d’exploitation forestière par des sociétés dont les conventions sont arrivées à échéance et à qui le Ministère de l’économie forestière a délivré des autorisations provisoires ne tenant pas compte des exigences du code forestier. Présentée par Nina Cynthia Kiyindou Yombo, directrice exécutive de l’O.c.d.h (Observatoire congolais des droits de l’homme), la note de position appelle à «annuler, pour illégalité, toutes les lettres unilatérales d’autorisation» aux sociétés forestières dont les conventions sont arrivées à terme et à «prendre des avenants, après évaluation pour les cas positifs, en Conseil des ministres, signés par les deux parties, assortis de cahier de charge général et particulier».
Les organisations de la société civile parties prenantes à la gestion durable des forêts ont épinglé cinq sociétés forestières dont les conventions sont arrivées à terme. «Le gouvernement congolais avait signé entre les années 2004 et 2008 des conventions d’aménagement et de transformation industrielle (Cati) et des conventions de transformation industrielle (C.t.i) avec les sociétés forestières suivantes: «Société de prestation import-export» (Spiex); Congo Dejla wood industry (C.d.w.i); Société d’exploitation forestière Yuan Dang (Sefyd); Société industrielle et forestière du Congo (Sifco) et Société sino-congolaise de forêts (Sicofor), d’une durée de quinze ans. Force est de constater que lesdites conventions sont arrivées à échéance. Cependant, ces sociétés poursuivent leurs activités d’exploitation forestière sur la base des autorisations provisoires de mise en valeur des Unités forestières d’aménagement (Ufa) délivrée par le Ministère de l’économie forestière».










