21 mars 2021 – 21 mars 2025, il y a quatre bonnes années que disparaissait Guy-Brice Parfait Kolélas, président fondateur du parti U.d.h-Yuki (Union des démocrates humanistes). Ceux qui l’ont aimé et pratiqué, ses parents, dont son frère-cadet, Euloge Landry Kolélas, président du M.c.d.d.i, haut-commissaire à la réinsertion des ex-combattants, des députés, des responsables et membres de l’Association Pako 21, dont le coordonnateur Sylvain Massengo, se sont retrouvés vendredi 21 mars 2025, en l’église Saint-Pierre Claver de Bacongo, le deuxième arrondissement de Brazzaville, pour une messe célébrée par l’abbé Jonas Koudissa, aumônier des intellectuels et de la classe politique, pour prier au repos de son âme.
Malgré le retard avec lequel la messe a commencé, les militants, sympathisants, amis, et parents de Guy-Brice Parfait Kolélas ont attendu dans la cour de la Paroisse Saint-Pierre Claver, afin de participer à la messe et entendre de leurs oreilles la prédication de l’abbé Jonas Koudissa, qui connaît l’histoire tumultueuse de l’U.d.h-Yuki, pour avoir été contacté par les protagonistes, pour une mission de bons offices.
La première lecture étant tirée du livre de Genèse, le célébrant les a exhortés à rechercher la paix pour que vivent les idées de Pako. «Physiquement il est mort, ne lui donnez pas une seconde mort, qui est la mort politique», a-t-il dit. Ce que nombreux d’entre eux ne savent pas, qu’en agissant ainsi, c’est l’héritage politique de Pako qu’ils sont en train de saborder, leur a-t-il expliqué en substance.
En tout cas, dans son exhortation, le prélat a même puisé dans la sagesse des anciens, c’est-à-dire en utilisant des proverbes du terroir, afin que les militants venus nombreux à cette messe d’action de grâces comprennent les enjeux et les défis auxquels ils sont appelés à faire face et à relever. L’unité, l’amour et le pardon ont été évoqués, sans quoi aucune œuvre ne pourra être construite sur cette terre.
Dans son mot de circonstance, Sylvain Massengo, coordonnateur de l’Association Pako 21, a remercié les militants d’être venus nombreux à cette messe, dans l’unité et la cohésion, pour la continuité du combat politique de Guy-Brice Parfait Kokélas. La discipline et l’ordre ont prévalu. Les militants et leurs dirigeants se sont donnés rendez-vous pour les prochaines occasions. Comme quoi, la base a compris qu’il faut se pardonner, se réconcilier et faire la paix, pour gagner.
Narcisse MAVOUNGOU
