Le Premier ministre, chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso, a lancé, mardi 13 septembre 2022, lors d’une cérémonie au Palais des congrès, à Brazzaville, les états généraux de l’éducation nationale, de la formation et de la recherche, en présence de la représentante-résidente de l’Unesco, Mme Fatoumata Marega, de la représentante de l’Unicef, Mme Chantal Umutoni, du préfet de Brazzaville, Cébert Iboko Onanga et de Matson Hellot Mampouya, haut-commissaire à l’organisation des états généraux de l’éducation nationale, de la formation et de la recherche, des membres du gouvernement, des représentants des institutions nationales, des organisations de la société civile et de nombreux acteurs du monde de l’éducation et de la recherche. Partant du constat général sur la réalité du système éducatif national, dont il a cité les maux, Anatole Collinet Makosso a identifié les défis auxquels l’Etat devrait s’atteler, afin de remédier aux maux qui minent l’école congolaise dans son ensemble.
Pour ce qui est des états généraux de l’éducation nationale, de la formation et de la recherche, fortement soutenus par le système des agences des Nations unies, la Banque mondiale, les mouvements associatifs du monde scolaire, le corps enseignant, les partenaires internationaux, le processus de leur tenue est lancé. Les assises à proprement parler se tiendront dans quelques semaines.
Organisés par le Haut-commissariat que dirige Hellot Matson Mampouya, ces états généraux bénéficient de la grande mobilisation citoyenne visant à améliorer l’éducation dans notre pays. Dans son discours de lancement officiel, Anatole Collinet Makosso a souhaité que la loi d’orientation scolaire de 1995, devenue obsolète, soit revisitée par la communauté éducative.
Selon lui, l’organisation des états généraux est un moment pour comprendre l’importance que le Président de la République, Denis Sassou-Nguesso, et le gouvernement accordent à la réforme du système éducatif national. Ce qui témoigne de l’intérêt de l’Unesco à soutenir l’initiative, en mettant à la disposition du gouvernement l’expertise technique internationale du système des Nations unies qui assure la coordination mondiale de l’agenda de l’O.d.d (Objectif du développement durable) n°4. «Le financement, la qualité et la finalité de l’éducation sont les principaux axes de notre réflexion», a-t-il déclaré.
Le haut-commissaire Hellot Mampouya a saisi cette opportunité pour présenter le processus qui a abouti à l’organisation de ces états généraux, processus constitué en quatre étapes bien distinctes, dont le clou sera, dans quelques semaines, l’organisation des assises des états généraux, «pour encourager la formation dans notre pays».
Pour sa part, la représentante de l’Unicef, Mme Chantal Umutoni, cheffe de file des partenaires de l’éducation au Congo, a salué la tenue de ces états généraux, «cet engagement du gouvernement est salué par le système des agences des Nations unies pour un accompagnement soutenu».
De son côté, Mme Fatoumata Marega a indiqué que «les états généraux de l’éducation constituent un cadre de référence, pour compléter et approfondir les diagnostics sectoriels réalisés, proposer de nouvelles orientations et réformes sectorielles appropriées, en vue de tenir l’ensemble des engagements souscrits en faveur de l’éducation au titre du P.n.d (Plan national de développement), l’Agenda international des O.d.d et l’agenda 2063 de l’Union africaine».
Les états généraux sont un moment ou les consultations départementales permettront de recueillir les besoins réels exprimés par le monde éducatif. C’est un rendez-vous du donné pour une amélioration qualitative du système éducatif.
Chrysostome
FOUCK ZONZEKA