Le peuple rwandais est en train de célébrer, ces jours-ci, les 30 ans du génocide qui a été perpétré contre les Tutsis et les Hutus modérés. En suivant le déroulement des cérémonies organisées à cette occasion, nos amis communs Itoua, Mboungou, Tati et Yakamambu concluent que l’homme reste toujours un loup pour l’homme, malgré les appels pour la paix, lancés dans le monde, comme celui lancé à la fin du siècle dernier, par dix Prix Nobel de la paix: «Les crimes de génocide ne peuvent être oubliés, quels qu’en soient les lieux, les temps et les auteurs. Ils doivent être jugés équitablement et devenir l’avertissement pour les contemporains et les générations à venir. Il est dit: «Qui sauve une vie, sauve le monde entier. Qui ôte une vie, détruit l’ordre de ce monde». Pour cela, nous souhaitons porter au monde entier, à tous les peuples et tous les hommes, le message suivant: plus jamais de fanatisme ni de violence, plus jamais de guerres et de tueries».
De son côté, Jean-Paul II a affirmé: «Il ne faut pas oublier que la guerre et la violence ne constituent pas seulement les forces de dislocation qui affaiblissent ou détruisent les structures familiales; elles exercent aussi une influence néfaste sur les esprits, allant jusqu’à proposer, et presqu’à imposer des types de comportement diamétralement opposés à la paix».
Il est malheureux de constater que tous ces appels n’ont pas été entendus. Comme l’on dit, ils sont tombés dans les oreilles des sourds. La preuve est que les conflits armés continuent en Ukraine, au Soudan, à Gaza, à l’Est de la République Démocratique du Congo et bientôt au Sud du Liban, malgré les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies. Y a-t-il une volonté pour tous les dirigeants du monde de faire régner la paix? Nos amis Itoua, Mboungou, Tati et Yakamambu ne pensent pas. Et toi, Mbulunkwé, qu’en penses-tu?
D’autre part, serions-nous tous des pyromanes qui, après avoir allumé un incendie, se métamorphosent en pompiers ou des personnes qui, comme dit le psalmiste, «n’ont pas de sincérité dans leur bouche; des personnes dont le cœur n’est que mensonge; des personnes dont le gosier est un sépulcre ouvert et qui ne se servent de leur langue que pour châtier».
Enfin Itoua, Mboungou, Tati et Yakamambu nous rappellent que «ce n’est pas les armes à la main que l’on construit un monde plus humain ni même une réalité nationale digne de ce nom. Et que la paix est la situation d’un peuple qui n’est pas en guerre, d’une personne ou d’un groupe qui vit en bonne intelligence avec son entourage. Elle est aussi la tranquillité, la quiétude que rien ne trouble». Comprenne qui pourra. Au revoir et à bientôt!

Diag-Lemba.

Oh bonjour
Ravi de vous retrouver.

Inscrivez-vous pour recevoir du contenu génial dans votre boîte de réception.

Nous ne spammons pas !

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici