En accompagnant des proches suivant leurs dossiers respectifs, relatifs au paiement de leurs arrérages, de leurs congés diplomatiques et de leurs six mois de préavis, nos amis communs Itoua, Mboungou, Tati et Yakamambu, ont constaté que les agents des bureaux qu’ils rencontraient, chaque fois, ne semblaient pas être au courant de la situation administrative de leurs proches. Leurs différents chefs hiérarchiques qui agissent en petits chefs ne les en avaient jamais tenu informés.
C’est dommage. Leurs chefs hiérarchiques oublient que tout chef, au moment de la préparation de ses décisions, doit commencer par se poser la question de savoir si ses plans vont permettre de concilier, au sein du groupe humain qu’il dirige, la solidarité avec la responsabilité de chacun et la sécurité avec la liberté. S’il n’en est pas ainsi, il ne devrait pas s’étonner de voir parfois ses propos s’estomper et se perdre dans les brumes de la nuit. Ainsi, «leurs mots passent alors, tel un vent léger soufflant sur une herbe souple qui se couche à peine pour aussitôt se dresser comme si rien n’avait été, comme si rien n’avait existé. Lorsque la motivation essentielle des actes est la recherche d’un plaisir personnel, alors que l’on prétend s’occuper des autres pour leur plus grand bonheur, tout en ne leur ayant jamais ou mal demandé leur avis, tellement on est assuré de détenir la vérité, alors que se creuse le fossé de l’incompréhension. Il n’a d’égal que celui des certitudes forgées dans l’ignorance de ce que pensent les autres. Les discours, dès lors, sont vains et l’on peut toujours chercher les mots, ils ne sont jamais que le support éphémère de la pensée; or, celle-ci ne vaut que si elle est créative. On ne parle bien que si l’on a quelque chose à dire, fondée sur une grande connaissance de ce dont on parle», dixit Confucius.
Itoua, Mboungou, Tati et Yakamambu sontr convaincus que ces gens se comportent comme de petits chefs qui sont ces personnes qui gardent pour eux l’information, refusent de la transmettre, croyant par-là, asseoir leur pouvoir. En agissant ainsi, ils oublient que sous le firmament, tout n’est que changement, tout passe, car la roue de l’histoire ne cesse de tourner sans cesse. Ils oublient aussi qu’ils nuisent au bon fonctionnement de l’Etat, leur employeur.
Comprenne qui pourra. Au revoir et à bientôt!

Diag-Lemba.

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